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Découvrez Pandemic, notre jeu de société de la semaine

Découvrez chaque semaine un jeu de société que nous avons sélectionné pour vous (avec amour et passion). Cette semaine, c'est Pandemic qui est à l'honneur.

Grippe, gastro... la période épidémique bat son plein et le choix du jeu de la semaine n'est pas innocent à cela.

En effet, dans Pandemic, les joueurs unissent leurs forces pour combattre ensemble quatre maladies mortelles, quatre pandémies qui risquent d'anéantir l'humanité.

Une mappemonde, représentant les plus grandes villes et découpée en quatre zones géographiques, est placée au centre de la table. Certaines villes sont déjà infectées par un à trois des cubes maladie, dont la couleur dépend de la zone.

Pandemic

Les pions des joueurs commencent la partie au CDC d'Atlanta et chacun dispose de quelques cartes en main. À tour de rôle ils effectuent jusqu'à quatre actions parmi celles possibles. Ils peuvent se déplacer de ville en ville selon plusieurs modes de transport, traiter une maladie (c.-à-d. retirer un cube sur la ville où ils se trouvent), s'échanger des cartes, et enfin et surtout, découvrir un remède. Pour cela il faut qu'un seul et même joueur ait cinq cartes de la couleur correspondante en main. Et c'est l'unique moyen de remporter la partie : trouver le remède pour chacune des quatre maladies.

Mais tout n'est pas aussi simple et le jeu vous met suffisamment de bâtons dans les roues pour vous faire perdre la plupart du temps. En effet, après qu'un joueur ait effectué ses actions, on passe à la phase de propagation. On pioche des cartes, dont le nombre dépend de l'avancement de la partie (quatre au pire des cas) et on ajoute un cube maladie sur la ville correspondante. S'il faut ainsi poser un quatrième cube, on se limite à trois, mais une éclosion survient : toutes les villes voisines se voient attribuer un cube supplémentaire. Vous vous en doutez, les réactions en chaine sont possibles.

Ces éclosions, s'il y en a trop, sont une des conditions de défaite. Mais il y en a d'autres. Si couleur de cube vient à manquer ou si le paquet de cartes des joueurs se vide, les joueurs perdent également. S'ajoutent à ça des épidémies qui rajoutent d'un seul coup trois cubes sur une ville. C'est la hantise des joueurs, puisqu'elles mettent à mal leurs plans savamment mis au point.

Pandemic

Car il est en effet possible de prévoir approximativement ce qu'il va se passer, grâce à une mécanique très élégante qui rend Pandemic particulièrement savoureux. Après chaque épidémie, les cartes de propagation déjà piochées sont remélangées entre elles et replacées sur le dessus de la pioche. Une ville déjà touchée par la maladie va ainsi intensifier son infection, on ne sait juste pas précisément à quel moment.

Heureusement, les joueurs peuvent compter sur des cartes spéciales pour leur venir en aide et chacun dispose d'un rôle particulier avec un pouvoir associé. Il est également possible de régler le niveau de difficulté des parties grâce à plusieurs paramètres.

Pourquoi c'est bien

Pandemic est un des tout meilleurs jeux coopératifs du marché. En attestent les nombreuses extensions et réimplémentations qu'il a engendrées.

Le thème peut paraître peu attirant au départ, mais une fois la partie lancée, la tension monte petit à petit et tout le monde est concentré pour trouver la meilleure stratégie. Celle-ci passe par une optimisation et une planification aux petits oignons. Rien ne doit être laissé au hasard.

Pandemic

Le jeu se joue tout aussi bien, mais différemment, qu'on soit deux, trois ou quatre joueurs. En tête-à-tête, le choix des rôles et la parfaite coopération sont essentiels. L'erreur est un peu moins punitive à quatre joueurs, du fait d'une couverture plus large du territoire.

Comme expliqué précédemment, il est possible de moduler la difficulté et c'est tant mieux, car il vous arrivera plus souvent de perdre que de gagner. Une fois que vous aurez maîtrisé plusieurs fois la difficulté la plus élevée, vous pourrez investir dans une des extensions proposées. Chacune apporte son lot de nouveautés, de diversité... et monte encore d'un cran la difficulté.

Ils existent également d'autres jeux dans cette collection, basés sur le même principe et des mécaniques proches, mais s'éloignant totalement du thème originel : Le Règne de Cthulhu ou Montée des Eaux par exemple. Citons également L'île Interdite, du même auteur, une version simplifiée de Pandemic, mais non sans intérêt, avec du très beau matériel et parfaitement adaptée pour jouer en famille avec les enfants.

Pandemic Legacy

En plus des extensions et variations décrites plus avant, il existe une version particulière de Pandemic qui mérite un paragraphe à elle toute seule : Pandemic Legacy.

Les règles de base et le principe général sont peu ou prou identiques au jeu originel. Mais la notion de legacy (héritage pour les fâchés avec la langue de Donald) change totalement la donne. En effet, le jeu se joue en campagne cette fois, en douze scénarios. S'il se solde par une défaite, un scénario peut être retenté une fois. Une campagne complète dure ainsi entre douze et vingt-quatre parties.

Pandemic Legacy

Mais là où le terme d'héritage prend tout son sens, c'est dans le fait que vous serez amenés à modifier le matériel de jeu. Si un personnage meurt, vous déchirez sa carte de rôle. Si une ville est complètement anéantie par une maladie, vous collez un autocollant sur le plateau et déchirez la carte correspondante. Les maladies peuvent muter, des relations naître entre les joueurs, de nouvelles possibilités s'ajouter aux règles de base. Tout cela se fait par de petites boîtes et des classeurs dans lesquels se trouvent le matériel supplémentaire et les autocollants à coller un peu partout (cartes, plateau, livret de règles, etc.).

L'ensemble constitue une expérience vraiment grisante et palpitante. Chaque campagne est réellement unique. Tout comme le vécu des joueurs ayant participé. Bien entendu, du fait de la détérioration du matériel de jeu, une campagne ne peut être jouée qu'une seule et unique fois. C'est le prix à payer pour vivre une telle expérience et croyez-nous, cela en vaut largement la chandelle.

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