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Pour freiner le piratage en Inde, Google lance un service de streaming musical

Après la Chine, Google s'attaque au marché indien de la musique. Le géant de Mountain View a lancé un service de streaming musical en partenariat avec trois plates-formes musicales indiennes. L'objectif est de diriger les internautes vers des solutions légales. En Occident, Google cherche également à lancer une offre équivalente.

Google serait-il un service de streaming musical qui s'ignore ? Il y a deux ans, le géant du web avait conclu un partenariat avec l'une des principales plates-formes chinoises, Top100.cn, pour alimenter son moteur de recherche de résultats musicaux, de fichiers MP3 et d'outils dédiés. Limité aux internautes chinois, le principe a visiblement convaincu Google de réitérer l'expérience dans un autre grand pays en voie de développement.

En effet, le Wall Street Journal rapporte dans son édition de mercredi que la firme de Mountain View a lancé un service sensiblement équivalent en Inde. Disponible à l'adresse Google.co.in/music, le site est la traduction du partenariat entre Google et trois plates-formes musicales indiennes, Saregama India, Saavn et le portail web In.com. Ce partenariat doit fournir aux internautes un accès légal à des centaines de milliers de titres issus de l'industrie musicale indienne.

Contrairement à la version chinoise du service, la solution indienne s'axe uniquement sur l'écoute en ligne. Pour l'heure, il n'est pas permis de télécharger gratuitement les titres diffusés par ces trois plates-formes. Cependant, le succès du site pourrait conduire tôt ou tard à une monétisation du contenu. Plusieurs pistes sont envisageables, allant de la publicité au paiement à l'unité, en passant par l'abonnement mensuel.

Les amateurs étrangers de musique indienne seront également à la fête puisque le service ne souffre d'aucune restriction. Un internaute européen ou américain peut actuellement naviguer sur le site et lancer les musiques qui l'intéressent. C'est une seconde différence avec le service chinois, puisque ce dernier empêche les internautes étrangers d'accéder aux fichiers musicaux.

Le partenariat entre Google et les trois plates-formes ne vise pas uniquement à satisfaire les passionnés de musique indienne. Il a également pour ambition de mettre un coup d'arrêt au piratage. En effet, le cinéma indien est le plus important dans le monde, au regard du nombre de films tournés chaque année.

Or, l'une des curiosités du cinéma indien est la place très importante accordée aux films musicaux (en particulier les comédies musicales). Pour y parvenir, l'accord mettra en avant les résultats des trois plates-formes, afin que les internautes indiens se dirigent en priorité vers les solutions légales.

Si Google développe des partenariats avec l'industrie musicale chinoise et indienne, l'entreprise américaine cherche également à lancer un service équivalent en Occident. Depuis plusieurs mois, Google a entamé des négociations avec quatre principaux labels (Sony, EMI, Universal et Warner) pour développer une plate-forme légale dont le nom sera vraisemblablement Google Music. Reste à savoir quand les discussions aboutiront.