Ant-Man et la Guêpe : Quantumania, le dernier film Marvel en date, a écopé de critiques très sévères. L’un des scénaristes qui avait travaillé sur l’écriture du long-métrage s’est confié sur la difficulté de recevoir cette volée de commentaires. Une interview qui permet aussi de mieux comprendre les intentions derrière le blockbuster, et peut-être les raisons de son flop.

« J’étais vraiment fier de ce que j’avais écrit (…) Je pensais que c’était vraiment bien, vous savez ? Je me suis senti tout simplement abattu, j’étais vraiment très triste. » Le scénariste Jeff Loveness a du mal à se remettre de la volée de critiques négatives que s’est pris le dernier Marvel en date, Ant-Man et la Guêpe : Quantumania.

Depuis sa sortie début février 2023, le long-métrage enchaîne les déceptions, entre un effondrement au box-office et des commentaires toujours plus acerbes sur ses qualités scénaristiques — Numerama en a d’ailleurs formulé plusieurs, notamment concernant son absence d’intérêt narratif. Sur Metacritic, il obtient la note médiocre de 48/100 et seulement 5,9/10 de la part du public. À titre de comparaison, Doctor Strange 2, malgré ses défauts, avait récolté un 60/100.

« Pour être honnête, j’ai été très surpris par ces critiques », a confié Jeff Loveness au Daily Beast, une semaine après la sortie du film. « Je me suis rendu à une diffusion une fois que le film était déjà sorti et les critiques aussi, et le public riait ! » Selon lui, il s’agirait d’une énième preuve du décalage entre la critique et l’avis du public. Quelques semaines plus tard, les résultats de fréquentation commencent néanmoins à lui donner tort : d’une semaine à l’autre, Ant-Man 3 a vu ses revenus de box-office chuter de 70 %, la pire descente pour un Marvel.

Ant-Man et la Guêpe : Quantumania // Source : Marvel
Ant-Man et la Guêpe : Quantumania // Source : Marvel

Une « comédie d’aventure » avec des « grosses blagues stupides »

L’interview de Loveness, qui signe ici son premier film Marvel après avoir passé des années sur la série animée à succès Rick and Morty, permet de mieux comprendre l’intention du scénariste. « J’ai surtout essayé de faire que Quantumania soit un peu comme un retour dans les années 90s, une comédie d’aventure. Je voulais qu’on ait la même sensation que devant Men in Black, c’est drôle et déjanté, mais il y a aussi des vrais enjeux et les personnages sont développés. »

« Ce qu’il me manque en fait », a-t-il continué, « c’est des films avec des gags qui sont vraiment bien stupides, sans aucun détour. J’aime les films qui contiennent des grosses blagues et qui n’essaient pas de rester tout le temps terre à terre. Le mot ‘ancré’ est très surestimé dans les comédies. Moi, je m’en fous. Je veux voir des films avec des blagues, des personnages marrants et des situations haletantes. »

Loveness conclut qu’il a « raison » et que les critiques ont « tort », se focalisant sur les rires des spectateurs avec qui il a assisté à la projection du blockbuster.

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