Lego a lancé un nouveau produit aux couleurs du Seigneur des anneaux. Cette construction, facturée 500 euros, permet d’assembler Fondcombe, lieu de naissance de la Communauté de l’anneau.

Environ 12 heures, c’est le temps qu’il m’a fallu pour construire le dernier Lego basé sur la licence Le Seigneur des anneaux. C’est plus que la durée de la première saison de la série Les Anneaux de pouvoir (559 minutes, soit un peu plus de 9 heures) et que l’intégralité de la trilogie de films en version courte (9h18, contre 12h04 pour les déclinaisons les plus longues). Il va donc sans dire que cette reproduction très détaillée de Fondcombe, lieu de naissance de la Communauté de l’anneau, est un sacré morceau.

Ce Lego Fondcombe — lieu appelé également Rivendell ou Imladris — n’est ni plus ni moins que le plus gros set aux couleurs du Seigneur des anneaux, alors que l’association entre la marque danoise et l’œuvre de Tolkien date de 2012. Si on peut penser qu’il s’agit d’une construction à destination des plus jeunes, le prix en fait plutôt un véritable objet de collection : 500 €, une somme énorme justifiée par l’inventaire de pièces (plus de 6 000), le nombre de personnages fournis (15, dont Frodon, Aragorn, Gimli…) et la variété incroyable de détails qu’ont su mettre les artistes de Lego. Pour les fans, c’est une véritable mine d’or.

Lego Le Seigneur des anneaux : Fondcombe // Source : Maxime Claudel pour Numerama
Ça prend de la place… // Source : Maxime Claudel pour Numerama

Une longue construction, mais très enrichissante

Pour la petite histoire, Lego a déjà reproduit la séquence du conseil d’Elrond, mais au format très, très minimaliste. Ici, il faut bien reconnaître que la multinationale a repoussé les limites de l’imagination et de la créativité pour concevoir un assemblage de bâtiments copieux, détaillés et fidèles à ce qu’on voit dans les films de Peter Jackson. On sait pourquoi il y a plus de 6 000 pièces et le rendu final est vraiment impressionnant, coloré et très fourni. D’ailleurs, la fragilité des nombreux éléments qui composent le diorama limite fortement la possibilité de jouer ou, même, de manipuler les figurines. Certes, il y a certains accès ouverts dans les bâtiments, mais on aura vite fait de placer un personnage et de ne plus jamais y toucher. Prévoyez de la place pour l’exposition : Fondcombe s’étend sur plus de 70 centimètres.

Lego Le Seigneur des anneaux : Fondcombe // Source : Maxime Claudel pour Numerama
Première étape : la tour. // Source : Maxime Claudel pour Numerama

Le processus de construction, moins ingénieux que celui du Bowser de la gamme Super Mario, ne tombe que trop rarement dans la répétition (placer les petites briques pour dessiner les toits l’est). Ce constat est appuyé par le fait que l’ensemble est en réalité l’association de trois grosses constructions distinctes, lesquelles ne se ressemblent pas du tout. Elles possèdent chacune leur livret : un pour la tour, la forge et le conseil. Libre à vous de commencer par le lieu de votre choix ou de partager le plaisir de construction avec quelqu’un (chacun de son côté).

Lego Le Seigneur des anneaux : Fondcombe // Source : Maxime Claudel pour Numerama
Deuxième étape : la forge. // Source : Maxime Claudel pour Numerama

Hormis quelques étapes un peu délicates, qui imposent de faire attention au placement de certaines pièces, la construction n’est pas très technique. Il faut simplement faire attention à bien tout vérifier à chaque étape, pour éviter d’avoir loupé une petite pièce à poser. Sur ce point, on n’oubliera pas de rappeler que les plans fournis par Lego passent par des étapes numérotées, associées à des sachets qui le sont également. Il est difficile de s’y perdre, mais l’erreur peut quand même vite arriver si l’on manque de concentration. C’est particulièrement vrai avec Fondcombe qui multiplient les petites pièces et les couleurs. Si vous n’êtes pas habitué des Lego, privilégiez les courtes sessions, prenez votre temps et appréciez.

Lego Le Seigneur des anneaux : Fondcombe // Source : Maxime Claudel pour Numerama
Troisième étape : le conseil. // Source : Maxime Claudel pour Numerama

En revanche, si plaisant soit-il quand on le construit, le produit aurait pu nous éviter les autocollants… Ils imposent d’être très méticuleux quand on les pose, et ne sont pas très rassurants quant à la durabilité. Pour un produit d’exception facturé 500 €, c’est un vrai défaut que pourrait éviter Lego. D’autant que la majorité des autocollants ne se voient pas quand tout est assemblé et exposé. C’est plus une contrainte qu’autre chose.

Des saucisses et une glace font des sièges Des passages de roue pour une arche

Tous ces petits détails beaucoup trop mignons

Ce qui frappe toujours quand on construit un Lego, c’est la manière intelligente avec laquelle l’entreprise recycle des pièces improbables pour donner naissance à des éléments crédibles. Le meilleur exemple ici concerne les sièges du conseil d’Elrond : ils associent une glace pour le dossier et les saucisses pour les accoudoirs. Cela peut paraître étrange, mais la magie opère. Des astuces comme celles-là, Lego en utilise plein pour donner de la matière à Fondcombe (mention spéciale aux passages de roue normalement employés pour les voitures). Ce bâtiment qui fait honneur au Seigneur des anneaux rappelle sans cesse à quel point les artistes de Lego sont très, très doués.

En parallèle, Fondcombe est rempli de petits clins d’œil à l’univers du Seigneur des anneaux — dès la très grosse boîte, décorée de scènes reproduites façon tableaux (exemple : la défaite de Sauron).

Voici quelques détails à retenir :

  • L’Anneau unique est bien évidemment fourni, et vous pouvez le placer au centre du conseil (comme dans le film) ;
  • Il existe une cachette sous la tour pour Sam pour qu’il puisse épier comme dans le film ;
  • Le conseil peut être facilement enlevé et dissimule… l’œil de Sauron ;
Lego Le Seigneur des anneaux : Fondcombe // Source : Maxime Claudel pour Numerama
Voici l’œil de Sauron. // Source : Maxime Claudel pour Numerama
  • Une plaque à l’effigie de l’armure en mithril est fournie (dommage que ce soit un autocollant) ;
Lego Le Seigneur des anneaux : Fondcombe // Source : Maxime Claudel pour Numerama
Le Mithril ! // Source : Maxime Claudel pour Numerama
  • L’épée de Narsil, ou plutôt ce qu’il en reste, peut être admirée par Boromir ;
Lego Le Seigneur des anneaux : Fondcombe // Source : Maxime Claudel pour Numerama
Une épée brisée. // Source : Maxime Claudel pour Numerama
  • Il y a une plaque où est inscrite la phrase « There and Back Again », soit le nom du livre écrit par Bilbon Sacquet pour narrer ses aventures ;
  • Il y a une carte de la Terre du Milieu.

On découvre bien évidemment ces petits clins d’œil pas à pas, à mesure que les étapes s’enchaînent. Cela décuple le plaisir de construction.

Lego Le Seigneur des anneaux : Fondcombe // Source : Maxime Claudel pour Numerama
Il est chou Sauron en Lego, non ? // Source : Maxime Claudel pour Numerama

Frodon Sacquet, Bilbon Sacquet, Boromir, Elrond, Arwen, Aragorn, Gimli, Meriadoc, Peregrin, Gandalf, Sam Gamegie, Legolas, Gloin et deux Elfes sont fournis dans la boîte.

Ils sont tous très ressemblants, avec une échelle des tailles respectée (les Hobbits sont les plus petits). Dans certains cas, on peut choisir l’expression du visage (elle est imprimée sur deux côtés) et Lego a aussi pensé à proposer des pièces supplémentaires pour faire s’asseoir les personnages qui n’ont pas de jambes articulées (les Hobbits, Elrond et Gandalf).

Trois livrets... ...pour en arriver là

Le Lego Fondcombe en chiffres

  • Nombre de pièces : 6 167 ;
  • Nombre de figurines : 15
  • Mensurations :  39 cm de haut, 75 cm de large et 50 cm de profondeur (avec le présentoir) ;
  • Âge recommandé : 18 ans et plus ;
  • Nombre d’étapes pour la construction : 911 ;
  • Nombre de sachets : 49 ;
  • Temps requis pour la construction : entre 12 et 15 heures ;
  • Prix (site Lego) : 499,99 €.

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