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L'extension de Resident Evil Village va-t-elle vous effrayer pour Halloween ?

Capcom commercialise une édition Gold de Resident Evil Village, laquelle permet de découvrir l'extension Winters, centrée sur le personnage Rose. On y a joué avant Halloween. 

Le genre de l'horreur, qu'importe l'œuvre qu'elle engendre, a des codes auxquels il est difficile d'échapper. Parmi les symboles qui reviennent régulièrement, il y a les poupées. Ces jouets normalement destinés à des enfants possèdent un on-ne-sait-quoi angoissant qui inspire les maîtres de l'épouvante. L'extension Winters de Resident Evil Village, disponible depuis le 28 octobre 2022, utilise les poupées pour faire peur à une période où l'on fête Halloween. C'est plutôt habile.

Plus concrètement, ce DLC est une expérience perturbante, coincée entre deux visages. D'un côté, il y a tout ce que l'on déteste dans Resident Evil -- la partie action bateau et les boss ratés en tête. De l'autre, il y a tout ce que l'on apprécie de la licence culte de Capcom -- l'ambiance lugubre, les quelques puzzles, la réalisation d'orfèvre. En moins de trois heures, ce contenu additionnel alterne entre l'excellent et le passable. Pour une soirée d'Halloween, c'est parfait.

Qui y va, en vrai ? // Source : Capture PS5

Tout ce que l'on aime et déteste de Resident Evil est dans le DLC de Village

Paradoxalement, l'extension Winters de Resident Evil Village est parfois plus proche de Resident Evil que Resident Evil Village (un défaut que nous avions relevé lors de notre test)Il faut dire que l'on incarne une adolescente, certes dotée de superpouvoirs, mais qui n'a pas la prétention de devenir un rempart contre des monstres. Elle a vécu comme un paria toute sa vie et part simplement en quête d'un moyen de vivre plus normalement -- en revisitant certains environnements vus dans le jeu original (y compris l'incontournable château Dimistrescu). Après tout, Capcom maîtrise l'art du recyclage comme personne. 

On apprécie en tout cas de retourner dans la maison de poupées déjà vue dans Resident Evil Village -- et surtout, le théâtre de la portion la plus marquante du jeu. C'est encore le cas dans Winters. On y retrouve les meilleures énigmes et les meilleures mécaniques (on a adoré jouer à « Un, deux, trois, soleil » avec des mannequins capables de tuer en un seul coup). Il est juste dommage de devoir se coltiner une première partie beaucoup moins intéressante, que ce soit en termes de potentiel horrifique (malgré le gros travail sur le design sonore) que de gameplay. 

Un, deux, trois, soleil. // Source : Capture PS5

Tout juste pourra-t-on apprécier les aptitudes spéciales de Rose, capable d'étourdir temporairement les ennemis et d'ouvrir des passages bloqués par une moisissure répugnante. Pour Capcom, c'est l'occasion d'introduire un nouveau type d'herbe. Autre ingrédient inédit : elle est aidée par une voix mystérieuse, qui se fait appeler Michael. De cette façon, le DLC Winters brise le quatrième mur en donnant des indications claires aux joueuses et aux joueurs. Hormis quelques portions un peu compliquées, cette extension ne propose pas un défi insurmontable -- que ce soit pour les réflexes ou le cerveau. 

Un puzzle avec des poupées. // Source : Capture PS5

Petit message aux fans : n'attendez pas de ce petit scénario de quelques heures des révélations tonitruantes sur l'univers Resident Evil. C'est un univers dont on peine à suivre la trame depuis maintenant plusieurs épisodes (y compris les canoniques). Certains se réjouiront d'en découvrir un peu plus sur Rose, qui n'est autre que la fille d'Ethan, héros de Resident Evil 7: Biohazard et de Resident Evil Village. Oui, c'est bien elle, le bébé âgé de six mois qui se fait enlever au tout début du huitième opus. Le nourrisson a bien grandi depuis -- contrairement à une saga qui fait du surplace sur certains éléments méritants d'être dépoussiérés. Dans ce DLC au format condensé à l'extrême, la voilà sauvée par des poupées effrayantes.