L'industrie du jeu vidéo embauche le monsieur procès de la RIAA
Faut-il s'attendre à voir l'industrie du jeu vidéo adopter les mêmes tactiques anti-piratage inefficaces et désastreuses pour leur image que l'industrie du disque ?
Doroshow s'est particulièrement illustré en mettant en œuvre le mécanisme de justice industrielle privée à l'encontre des P2Pistes américains, qui disposent désormais d'un site Internet pour régler en ligne leurs amendes à prix soldé s'ils veulent éviter d'aller devant les tribunaux.
La nouvelle arrive au moment où la pression sur le piratage des jeux vidéo s'accentue en Grande-Bretagne, où une mère de deux enfants au chômage a été condamnée à payer 20.000 euros pour avoir téléchargé un jeu de flipper pour ses enfants. 5 éditeurs de jeux se sont alliés pour menacer jusqu'à 25.000 internautes britanniques avec les méthodes de la RIAA.
L'ESA, qui fut autrefois très puissante dans l'industrie du jeu vidéo, est toutefois affaiblie depuis les départs de Vivendi, Activision et LucasArts.