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Pourquoi il faut faire attention aux sondages belges et aux réseaux sociaux

Comme au premier tour de l'élection présidentielle, les réseaux sociaux s'excitent à quelques minutes de la publication des résultats du second tour. Mieux vaut rester prudent, la méthode de calcul est différente. 

Plusieurs médias belges prétendent connaître le résultat de l'élection présidentielle, depuis 18h30 ce dimanche 24 avril 2022. Les médias français n'ont rien le droit de dire avant 20h00, afin de ne pas influencer le vote de celles et ceux qui ne se sont pas encore déplacés. Ce phénomène n'est pas nouveau et a lieu à chaque élection présidentielle. Les médias frontaliers dévoilent des résultats officieux vers 18 heures, les médias français annoncent leurs estimations plus officielles à 20 heures, en attendant les résultats finaux le lendemain. 

Peut-on se contenter des résultats belges ? S'ils ne se sont historiquement jamais trompés sur l'identité du vainqueur, ils dépendent d'une méthode différente de celle employée par les instituts de sondage à 20 heures. Le plus prudent est d'être patient, en attendant les vrais résultats. 

Des sondages contre de vrais résultats

Pour obtenir leurs résultats, les médias étrangers ont recours à ce qu'on appelle des « sondages du jour »Pour faire simple, tout au long de la journée, ils appellent des Français représentatifs de la population et leur demandent pour qui ils ont voté. La méthode est donc identique à celle des sondages que l'on a entendus tout au long de la campagne. 

Le résultat de 20 heures, lui, repose sur une technique bien différenteIpsos, le partenaire de France TV, envoie par exemple 500 enquêteurs dans 500 bureaux de vote sélectionnés au vu de leur représentativité de la France. Ils assistent aux premiers dépouillements et communiquent les résultats à Ipsos qui, grâce à un modèle statistique, prédit les résultats de manière précise. S'il est possible que ces résultats soient incertains s'ils sont trop serrés, ils ne se sont historiquement jamais trompés. Les sondages du jour, eux, n'ont par exemple pas été en mesure de prédire la présence Jean-Marie Le Pen au second tour en 2002. 

De grands médias belges comme la RTBF ont déjà publié des sondages sortie des urnes. // Source : Capture d'écran RTBF

#RadioLondres envahi par les militants

Comme au premier tour, le hashtag #RadioLondres est très actif sur les réseaux sociaux. Habituellement utilisé pour dévoiler les sondages étrangers en avance, il est malheureusement une nouvelle fois détourné par des militants politiques qui l'utilisent pour diffuser leurs idées, tout en déformant les premières estimations. Pour toutes ces raisons, nous vous encourageons une nouvelle fois à attendre les vrais résultats, histoire d'éviter les faux espoirs. Pour patienter, vous pouvez suivre le second tour de l'élection présidentielle sur Numerama.

https://www.youtube.com/watch?v=l_oPBPL-m8I