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Elle simule un viol sur Youtube et se fait arrêter

En 2002, le film Irréversible avec Monica Bellucci et Vincent Cassel avait soulevé des tolés d'indignation face à la violence montrée en brut par le réalisateur. Gaspar Noé avait inséré dans son film un plan séquence de 9 minutes où la caméra filmait, montrait crûment une scène de viol extrêmement réaliste. Choquant, insultant, insoutenable, c'était toutefois du cinéma, et présenté comme tel. Une œuvre d'art peut parfois déranger et choquer jusqu'à l'excès. Mais lorsqu'une mère de 24 ans poste sur YouTube les images de son prétendu viol, en faisant croire qu'il s'agit d'un vrai viol, on sort du domaine de l'art pour entrer dans celui de la plus pure bêtise, pour ne pas dire plus.

Ainsi, selon un porte-parole de Scotland Yard, une jeune mère britannique de 24 ans a été arrêté le 28 mars pour avoir posté sur YouTube une vidéo sur laquelle on pouvait la voir être soit-disant violée par une bande d'adolescents. La vidéo de 3 minutes avait été vue environ 600 fois sur Youtube, avant d'être retirée par Google. Elle montrait la femme en apparence inconsciente, être sexuellement violentée par trois jeunes garçons ivres, sous les pleurs de ses enfants en fond sonore.

Alors que l'affaire était montée jusqu'au Parlement britannique qui a reproché à Google d'avoir trop tardé à retirer la vidéo de son service, la femme est désormais soupçonnée de détournement de mineurs et d'entrave à la justice.

La police britannique aurait en effet désormais de réels soupçons sur sa version des faits, à propos de ce qui s'est réellement passé à son domicile en novembre 2007, au sud de Londres. La femme affirme qu'elle n'a rapporté le viol à la police qu'au bout de plusieurs mois, car elle était menacée par les adolescents visibles sur la vidéo. Selon le Register, elle aurait affirmé que c'est après qu'un ami ait découvert la vidéo sur Youtube que son partenaire l'a encouragée à signaler le viol auprès des autorités.

Trois adolescents, deux de 16 ans et un de 14 ans, ont été arrêté en février dernier et relâchés sous caution. Ils ne devraient pas être poursuivis.

Google, qui a reconnu que son temps de réaction avait été "clairement une erreur", a rejeté catégoriquement cette semaine les demandes de députés britanniques qui souhaitaient que Youtube prévisualise chacune des vidéos envoyées avant de les rendre visibles à tout le monde. "Vous n'avez pas des agents de police à chaque coin de rue pour empêcher les choses de se produire, a répliqué Google devant une commission parlementaire. Vous avez des agents de police qui répondent très rapidement lorsque les choses se produisent".