La Chine ordonne la fermeture de dizaines de sites de vidéo
Le gouvernement chinois avait promulgué le 31 janvier dernier une loi qui obligeait les plateformes de partage de vidéo à fermer ou à être contrôlées par les autorités du pays.
Depuis le 31 janvier, les autorités chinoises s'étaient abstenues de mettre en œuvre cette loi, convaincues qu'il fallait laisser un peu d'air aux sites de partage de vidéo nationaux pour leur permettre de concurrencer les services occidentaux comme YouTube. Mais les soulèvements au Tibet sont passés par là. Le gouvernement a d'abord bloqué l'accès à Youtube, et s'est ensuite rappelé de sa loi du 31 janvier.
La Chine vient ainsi d'ordonner la fermeture de 25 sites de partage de vidéos, dont Tudou.com qui est l'un des plus populaires du pays, et va "punir" 32 autres sites après une enquête de deux mois. La prochaine étape pourrait être la nationalisation des services les plus populaires. Certains des sites de vidéo chinois disent recevoir jusqu'à 100 millions de visiteurs par jour, ce qui les place au même niveau que les plus grandes chaînes de télévision du pays, toutes possédées par l'Etat communiste, comme les radios et les journaux.