Une erreur dans le texte ?

C'est le bon endroit pour nous l'indiquer !
Attention, ce formulaire ne doit servir qu'à signaler une erreur. N'hésitez pas à utiliser la page de contact pour nous contacter ou nous faire part de vos suggestions. Merci.

Etape 1

Cliquez sur les paragraphes contenant des erreurs !

MySpace pour sauver Yahoo des griffes de Microsoft ?

Une nouvelle rumeur circule sur le Web. Elle évoque les discussions engagées entre Yahoo et News Corp pour joindre leurs forces. Après Google, ce serait donc Rupert Murdoch qui voudrait contrer le plan de rachat de Yahoo par Microsoft, pour l'instant écarté par le portail. Cette alliance contre-nature (News Corp a un accord publicitaire avec Google pour les publicités sur son portail MySpace) serait sensé aider les deux sociétés à se positionner de manière plus agressive sur la publicité en ligne. Mais de nombreux observateurs pensent qu'elle a peu de chances d'aboutir.

Rappelons que Yahoo s'est vu fort critiqué par ses actionnaires pour avoir loupé le coche 2.0, la vague YouTube et compagnie. Pour se racheter, le portail a même envisagé un moment de racheter à News Corp son portail MySpace à prix d'or. Cela n'a jamais donné suite. Aujourd'hui, c'est l'inverse qui arrive. "Yahoo est probablement dans une situation telle qu'il prend le téléphone et appelle qui voudra bien répondre" explique un analyste de Stanford C. Bernstein & Co. Le portail est paniqué à l'idée de se faire gober par la firme de Redmond, car les investisseurs se disent prêts à le céder pour une meilleure offre. Il tente donc le tout pour le tout pour sauver son indépendance. 

Les intéressés n'ont pas fourni d'informations concernant les modalités de l'accord, tenues confidentielles, mais les bruits qui courent parlent d'un investissement de l'ordre de 10 milliards de dollars dans Yahoo par News Corp, en échange de 20 % de ses actions et de l'incrustation de ses sites (dont MySpace) sur le portail. "Ca n'apporte aucune valeur stratégique aux deux sociétés" explique l'analyste Colin Gillis. "C'est un bon coup pour News Corp, mais ne fait pas disparaître les problèmes de Yahoo."