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Le Parti Pirate Français fait son retour pour contrer Denis Olivennes

Depuis 2006 et la création du premier Parti Pirate en Suède se sont créés dans le monde une multitude de partis pirates pour défendre l'idée que le "piratage" pouvait être, aussi étrange que cela puisse paraître, un projet de société. Tout du moins l'idée que le partage de la culture puisse être un projet politique aussi noble que la défense des intérêts commerciaux des ayants droit. Il s'est est ainsi montés en Belgique, Italie, Suède, Autriche, Espagne, Russie, Pologne, Etats-Unis... et en France. Mais le Parti Pirate Français (PPF), qui s'est immédiatement positionné sur des idées extrêmistes en prônant par exemple l'abolition pure et simple du droit d'auteur ou le droit à une connexion 100 % anonyme (ce qui n'est pas sans danger), s'est assez vite isolé dans un manque certain de crédibilité. L'occasion était gâchée, et le PPF n'a d'ailleurs plus fait parler de lui depuis les dernières élections.

Mais la mission de Denis Olivennes et son rapport sur la lutte contre le téléchargement illégal soulève déjà l'indignation, et provoque la renaissance du Parti Pirate Français. "Les fondateurs du PPF ont décidé un hard-reset du parti", annoncent les fondateurs sur leur site. "Constatant la dérive techno-geekoïde de l'activité actuelle par rapport à la vocation initiale du PPF, le Canal Historique affirme la nécessité de relancer des actions de mobilisation à l'encontre des menaces pesant sur les libertés fondamentales des internautes", écrivent-ils pour expliquer leur retour. "L'attention du PPF Canal Historique se porte donc sur la lutte contre les processus liberticides, et non pas sur la promotion du logiciel libre ou le développement d'outils informatiques, qui n'ont rien à voir avec les objectifs initialement définis par les fondateurs. Le PPF n'a pas été créé pour faire de la technique, mais pour la défense de nos droits fondamentaux". 

Ils énoncent deux dossiers principaux qui ont motivé la renaissance du Parti :

"Pour rappel, Denis Olivennes, patron de la FNAC (qui fait partie du groupe PPR), a accepté de collaborer avec la ministre de la Culture (Christine Albanel) pour proposer des modalités concrètes de mise en œuvre d'une répression du P2P", s'indigne le PPF sur son site. "En acceptant cette mission, ce dirigeant d'une entreprise du groupe Pinault Printemps Redoute a de facto pris parti pour la défense des intérêts économiques des industries culturelles, au détriment des droits et libertés des internautes. Ce geste politique doit aujourd'hui être sanctionné".

Ils appellent "l'ensemble des internautes à boycotter les produits des majors, et de toute société qui porterait atteinte à nos libertés".