Une erreur dans le texte ?

C'est le bon endroit pour nous l'indiquer !
Attention, ce formulaire ne doit servir qu'à signaler une erreur. N'hésitez pas à utiliser la page de contact pour nous contacter ou nous faire part de vos suggestions. Merci.

Etape 1

Cliquez sur les paragraphes contenant des erreurs !

Sony BMG : L'Union Européenne prête à confirmer son feu vert ?

Selon le Financial Times, la Commission Européenne pourrait communiquer dès ce mois-ci son nouveau jugement relatif à la fusion des activités musicales de Sony et BMG. La maison de disques Sony BMG s'était unifiée en 2004 sous le feu vert de Bruxelles et des Etats-Unis, mais le mariage a été annulé deux ans plus tard par le tribunal de première instance des Communautés européennes. L'Impala, qui défend les intérêts des labels indépendants face aux majors de l'industrie musicale, s'était opposée à la fusion et avait obtenu gain de cause. Le tribunal a reproché à la Commission d'avoir "procédé à un examen extrêmement succinct et de n'avoir présenté, dans la décision, que quelques observations superficielles et formelles". La copie était à revoir.

Plus de trois ans après l'acte de mariage, Bruxelles va donc se prononcer à nouveau. La Commission a jusqu'au 10 octobre pour rendre son nouvel avis, mais selon le quotidien américain le jugement pourrait intervenir dès ce mois-ci. La fusion devrait à nouveau être validée, ce qui n'est pas surprenant tant une décision contraire aurait de graves répercussions sur une structure déjà fragilisée par le marché, mais sans aucune condition, ce qui est plus étrange. Depuis la décision du tribunal, Bruxelles a en effet posé des conditions dans les opérations de rapprochement qui impliquaient une major, en particulier dans l'acquisition des actifs d'édition de BMG par Universal. Il s'agit toujours d'obliger les majors à céder une partie de leurs catalogues aux labels indépendants, ou à concéder des facilités de licence.

L'idée d'un rapprochement entre Warner et EMI, un temps évoquée, a été abandonnée cette année au profit d'un rachat par le fonds privé Terra Firma, en grande partie à cause des craintes de la sanction européenne. Si les informations du Financial Times étaient avérées, le marché pourrait interpréter le caractère inconditionnel de la décision comme un coup de pouce à l'industrie du disque et un encouragement à reprendre les négociations de fusion entre Warner et EMI.