Une erreur dans le texte ?

C'est le bon endroit pour nous l'indiquer !
Attention, ce formulaire ne doit servir qu'à signaler une erreur. N'hésitez pas à utiliser la page de contact pour nous contacter ou nous faire part de vos suggestions. Merci.

Etape 1

Cliquez sur les paragraphes contenant des erreurs !

Microsoft retourne sa veste du côté open-source

C'est un volte-face pour le moins étonnant de la part de Microsoft. Après avoir mené une chasse des plus douteuses contre la communauté du logiciel libre, provoquant par là même une levée de boucliers du côté de Linux, la firme de Redmond lance un site consacré à l'open-source.

On y apprend pas grand chose si ce n'est le rapport qu'entretient Microsoft avec l'open-source, ses projets en commun et ses perspectives pour l'avenir. On pourrait presque imaginer dans les bureaux de Microsoft son PDG Ballmer, dont on connaît les réticences pour les licences libres, se faire sermonner par ses collègues : "allez quoi, fais un effort Steve, l'open-source, c'est l'avenir".

Mais ce n'est pas tout. Bill Hilf, responsable de la stratégie de plateforme, a annoncé lors de la convention de l'open-source O'Reilly la semaine dernière l'intention pour Microsoft de soumettre ses 5 licences "shared-source" à l'approbabtion de l'Open Source Initiative (l'OSI est un organisme voué à l'open-source, qui propose aux développeurs de qualifier leurs licences après examen d'un jury).

Parmi ces licences, la Permissive License (Ms-PL), la Community License (Ms-CL), la Reference License (Ms-RL), la Ms-LPL et la Ms-LCL. Selon Computer Business, seulement deux d'entre elles rempliraient les conditions nécessaires pour obtenir l'approbation, la Ms-PL qui se rapproche d'une licence BSD, et la Ms-CL d'une licence GNU.

Le pari n'est pourtant pas gagné d'avance. En effet, l'OSI, qui essaie depuis quelques temps de réduire la prolifération de licences, pourrait refuser de reconnaître celles de Microsoft à cause de leur trop grande ressemblance avec d'autres déjà existantes.

Même si celles-ci remplissent correctement les 10 conditions qui régissent l'open-source, la multi-nationale devra donc prouver que ses licences apportent quelque chose de neuf par rapport à ce qui existe déjà.