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« Momo Challenge » : un père porte plainte contre l'État français, WhatsApp et YouTube

Un père de famille estime que son fils s'est suicidé à cause du « Momo Challenge », un « jeu » jusqu'alors cantonné au rang de légende urbaine. Il a porté plainte contre l'État, WhatsApp et YouTube.

C'est dans sa chambre qu'un père de famille français a retrouvé son fils, Kendal, pendu avec sa ceinture de Kimono. Selon l'AFP, il aurait suite à cela déposé une plainte contre YouTube, WhatsApp, l'État et le site rencontre-ados.com pour « mise en danger de la vie d'autrui ». Il estime que ces entités sont responsables de sa mort, survenue selon lui à cause du « Momo Challenge », même si il n'a pas encore de preuves pour l'affirmer.

Le « Momo Challenge », une légende urbaine devenue réalité ?

Le « Momo Challenge » est un « jeu » circulant sur les réseaux sociaux qui consisterait à réaliser plusieurs challenges dictés par le personnage Momo, le dernier étant le suicide. Tout comme le Blue Whale Challenge, il s'agit en réalité plutôt d'une farce macabre. Une légende urbaine que  rel="" target="_blank">Le Monde détaillait dans un article publié le 18 septembre.

Largement médiatisée, est-elle devenue réalité pour Kendal ? Âgé de 14 ans, cet adolescent qui vivait à Rennes s'est donné la mort mi-octobre. Selon sa famille, cet événement tragique serait lié au « Momo Challenge », auquel il aurait joué.

Son père, René Gattino, a déposé une plainte auprès de la gendarmerie de La Guerche en Bretagne. Il a expliqué à l'AFP : « J’accuse YouTube, Whatsapp et rencontre-ados.com de ne pas protéger les jeunes. J’estime que l’État n’a pas pris suffisamment en compte les dangers que représentent ces sites pour les jeunes ».

Il regrette : « Quand ça vous tombe dessus, on ne comprend pas (…) On se croyait tranquille à la campagne. Mais internet, c’est partout et on ne le sécurise pas. »

Le lien avec le « jeu » n'a pas encore été prouvé

Pour le moment, une enquête est toujours en cours pour tenter de déterminer si Kendal s'est suicidé à cause du « jeu » macabre, a expliqué le procureur de Rennes. À BFM, le père a ainsi expliqué ne pas avoir de preuves formelles concernant le lien entre ce dernier et le suicide de son fils. Il raconte s'appuyer pour affirmer cela sur des recherches effectuées par le jeune garçon sur Internet, à propos du challenge, et de la façon dont se suicider.

Sur une page Facebook qu'il a créée, « Kendal victime d'Internet » il a posté des lettres expliquant ceci. Il y développe également sa vision sombre du monde qui nous entoure. Selon lui, la fin serait « proche ». Il cite l'exemple des baleines, qui se suicident avant d'être massacrées par des humains.

Le magistrat a indiqué qu'une éventuelle requalification de la plainte en « provocation au suicide sur des mineurs de 15 ans » pourrait être retenue si les faits étaient avérés.

Il y a quelques semaines, un député LREM, Gabriel Attal, depuis nommé secrétaire d'État auprès du ministre de l'Éducation nationale, avait adressé une question au ministre de l'intérieur Gérard Collomb à propos du « Momo Challenge ». Il y dénonçait la « pression psychologique sur les plus jeunes » qui « les met en danger en les obligeant à réaliser des défis de plus en plus dangereux ».