Une erreur dans le texte ?

C'est le bon endroit pour nous l'indiquer !
Attention, ce formulaire ne doit servir qu'à signaler une erreur. N'hésitez pas à utiliser la page de contact pour nous contacter ou nous faire part de vos suggestions. Merci.

Etape 1

Cliquez sur les paragraphes contenant des erreurs !

Le RGPD fête ses trois mois et des centaines de médias américains bloquent les Européens

Le RGPD est devenu effectif le 25 mai 2018. Alors que le texte fête ses trois mois, il y a plus de mille médias américains qui ont fait le choix de bloquer les internautes européens pour éviter de se conformer aux dispositions du texte.

C'est un cas de figure auquel vous n'avez peut-être pas du tout été confronté si vous ne fréquentez pas la presse américaine. Pour les autres, vous avez probablement noté qu'il est moins facile qu'avant d'accéder aux médias d'outre-Atlantique. En effet, le nombre de sites d'actualité qui bloquent les internautes provenant d'Europe a fortement progressé depuis quelques mois.

Depuis le 25 mai 2018, précisément.

La raison tient en quatre lettres : RGPD, pour Règlement général sur la protection des données, qui est devenu effectif sur le territoire de l'Union européenne à cette date. Ce texte impose de nouvelles obligations pour toutes les entités, privées ou publiques, qui moulinent des données personnelles de personnes vivant dans l'UE. Y compris pour les organisations établies ailleurs.

Dès la date d'application du RGPD, on avait observé la mise en place de cette nouvelle politique, qui établit une sorte de frontière numérique. De grands titres de presse, comme LA Times, US Magazine, ou Chicago Tribune, empêchent l'internaute venant d'Europe de voir leurs papiers -- à moins de se montrer ingénieux avec un VPN pour simuler un point d'accès hors d'Europe (par exemple depuis les États-Unis).

Un suivi du blocage a été entrepris par Joseph O’Connor, un archiviste britannique. Sur le site web data.verifiedjoseph.com, il liste plus d'un millier de sites qui sont inaccessibles (ou l'ont été) depuis l'Union européenne. À l'heure actuelle, 1 023 sites ne peuvent pas être atteints normalement (il s'agit essentiellement de médias très locaux), tandis qu'une infime minorité, 62, a fini par débloquer l'accès.