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Boites Noires : Gandi apporte des précisions, à défaut de garanties

Faute de véritables garanties juridiques, Gandi pense avoir obtenu des promesses de déploiement opérationnel rassurantes, sur l'impact des "boîtes noires" prévues par le projet de loi Renseignement.

Gandi, qui fait partie des quelques hébergeurs invités à négocier avec le Gouvernement suite à leur menace de partir de France en cas d'adoption des boîtes noires, a apporté sur son blog quelques précisions sur les raisons pour lesquelles les menaces ne seront pas mises à exécutionCertains y verront de la naïveté, d'autre du réalisme, d'autre enfin l'expression d'un sens des responsabilités. C'est selon.

En préambule, Gandi continue à s'opposer au projet de loi Renseignement, et aux méthodes du Gouvernement. "Les professionnels du secteur n'ayant pas été consultés au préalable, notre intervention s'est vue limitée à des amendements sur une loi qui nous a été présentée comme déjà finalisée dans ses aspects les plus cruciaux", regrette-t-il. "Nous n'avons donc pu intervenir que sur les modalités d'application, l'idée étant que Gandi reste maître d'oeuvre de son réseau et de ses serveurs".

A défaut de garanties, Gandi se seraient vu assurer du fait que :

"Pour être très clairs : l'esprit de la loi ne nous convient pas et nous espérons pouvoir vivre avec ses modalités d'application dans un pays où la majorité de la population ne semble pas s'en préoccuper. Si tel n'était pas le cas, nous prendrions avec gravité et tristesse les mesures qui s'imposent, que ce soit en terme de recours légaux ou de déploiement de notre infrastructure", conclut Gandi.

L'opérateur rappelle à toute fin utile qu'il propose à ses clients d'héberger leurs données aux Luxembourg, et assure que la loi n'est pas applicable aux datacenters situés à l'étranger, même s'ils sont la propriété d'une entreprise française.