La police s'efforce toujours d'avoir accès à l'iPhone du tireur de Sutherland Springs
Si le FBI a peut-être manqué une opportunité dans le cadre de l'affaire de la tuerie de Sutherland Springs, tout n'est peut-être pas encore perdu pour les enquêteurs.
Comment ? En profitant de la synchronisation de l'iPhone avec le service iCloud, qui permet de sauvegarder des informations sur les serveurs de la firme de Cupertino. Il s'avère que c'est justement la voie que les forces de l'ordre sont en train de suivre, avec un mandat obtenu le 9 novembre -- soit quatre jours après la fusillade dans une église sise au Texas.
Le journal My San Antonio rapporte que les enquêteurs souhaitent avoir toutes les informations relatives à ce terminal et au compte iCloud qui ont été produites depuis le 1er janvier 2016. Cela inclut les messages, les appels téléphoniques, les mots de passe, les applications de réseaux sociaux, le carnet d'adresses, les photographies et les vidéos.
Quand le drame de Sutherland Springs a été connu de tous, Apple a immédiatement fait savoir que ses équipes se tenaient à disposition des autorités pour apporter de l'aide, en expliquant en particulier que toute procédure judiciaire serait accélérée afin d'aller vite sur la résolution de l'affaire. Une proposition qui n'a curieusement pas été acceptée par le FBI, ce qui n'a pas manqué d'être relevé.
Concernant iCloud, Apple sera en mesure de répondre partiellement ou totalement à la demande des autorités. Pour l'iPhone lui-même, les dispositifs de chiffrement ne sont pas traitables par la firme de Cupertino. Et cette impossibilité technique, qui provient de la nature même du chiffrement, est susceptible de raviver le brasier du conflit juridique entre le FBI et Apple au sujet de la sécurisation des données.