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L'asile temporaire de Snowden en Russie doit expirer aujourd'hui

Edward Snowden va-t-il pouvoir rester en Russie ou va-t-il devoir quitter le pays ? L'asile temporaire qui lui a été accordé l'an dernier par les autorités expire aujourd'hui.

Depuis un an, Edward Snowden est réfugié en Russie. L'homme par qui le scandale des programmes de surveillance de masse américains a été révélé a en effet obtenu un asile provisoire dans le pays le 31 juillet 2013, après avoir fui dans un premier temps à Hong Kong. Or, la validité de son permis de séjour sur le sol russe doit expirer aujourd'hui et sa prolongation n'a pas encore été confirmée.

Il est toutefois attendu que les autorités acceptent la présence d'Edward Snowden en Russie pour une période plus longue. Comme l'a expliqué le politologue Alexeï Makarkine à l'AFP, l'ancien analyste représente un atout médiatique et symbolique pour la Russie, qui peut se targuer de défendre un citoyen américain menacé par son propre pays et se donner ainsi le beau rôle.

En outre, la question de la présence de Snowden sur le territoire russe survient au moment d'une relative escalade cours entre les pays occidentaux et la Russie dans le cadre du dossier ukrainien. Si le maintien ou non de l'Américain en Russie n'aura aucune incidence sur la résolution du conflit, les tensions en cours entre les deux blocs sont de nature à peser sur la décision finale.

Le départ vers la Russie s'est révélé être un choix par défaut, puisque de nombreux autres pays avaient été sollicités, en vain. L'Américain, certainement conscient qu'il n'est qu'un pion sur l'échiquier géopolitique sur lequel les grandes puissances s'affrontent, a d'ailleurs cherché à quitter ce pays. En juin, il a avoué avoir transmis une demande formelle d'asile au Brésil. Aux dernières nouvelles, elle n'a pas abouti.

La France, qui avait déjà rejeté une première fois l'idée d'autoriser Snowden sur son territoire, a de nouveau manifesté ce printemps son hostilité à l'accueil du lanceur d'alerte, malgré une pétition signée par de nombreuses personnalités publiques mais aussi plus de 167 000 personnes. Plusieurs membres de la classe politique ont d'ailleurs critiqué l'inaction de la France et suggéré d'en faire un citoyen d'honneur.