Votre connexion Internet fonctionne mal ? Alertez directement le régulateur des télécoms
Vous avez un problème avec votre connexion Internet ?
Depuis le mardi 17 octobre, vous avez la possibilité de vous adresser à un troisième interlocuteur, et pas n'importe lequel puisqu'il s'agit ni plus ni moins du régulateur des télécoms ! En effet, l'incontournable autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) a lancé une plateforme -- J'alerte l'Arcep -- à partir de laquelle n'importe qui pourra signaler un ennui.
Avec elle, « chacun peut signaler les désagréments qu’il rencontre avec ses offres fixe, mobile, internet et postal. L’objectif, faire peser son expérience utilisateur pour inciter les opérateurs à améliorer leurs services et développer leurs réseaux », lit-on sur la page d'inscription à l’événement. Tout le monde peut contribuer, fait savoir Challenges : le particulier, le professionnel, l'élu ou la collectivité.
La plateforme d'alerte donne à l'Arcep une photographie de la situation vécue sur le terrain, même si n'est pas toujours complète et précise (c'est la même logique qui sous-tend l'initiative Cybermalveillance). Ces données doivent avoir un effet vertueux sur les opérateurs en les incitant à faire encore mieux pour que leurs installations n'apparaissent comme moins bonnes que celles des concurrents.
Cet outil doit aussi nourrir la réflexion de l'autorité sur d'éventuelles actions de régulation à prendre s'il s'avère qu'un souci est transversal à tous les opérateurs, et ainsi les contraindre à le régler. Une logique de transparence est prévue, afin que la démarche puisse être vérifiable et digne de confiance -- les données, notamment, seront rendues publiques.
La plateforme « J’Alerte l’Arcep » rappelle une autre initiative du même ordre, nommée France Mobile. Son objectif ? Résoudre les désagréments en associant collectivités locales et opérateurs de télécommunications. Mais celle-ci a un périmètre d'action plus limité : le mobile et les problèmes de couverture mobile dans les zones rurales et les territoires de montagne, là où « J’Alerte l’Arcep » se veut plus général.