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Le bras de fer entre Uber et Londres devient judiciaire

C'est un combat dont le verdict pourrait n'être connu que dans plusieurs mois, voire quelques années : Uber peut-il continuer à opérer à Londres ? Pour la régie des transports de la capitale, c'est non, pour des raisons de sécurité. Mais le géant du VTC n'entend pas se laisser faire.

Pas question de ne plus avoir accès au marché londonien, à son aire urbaine aussi peuplée que la région parisienne et à ses millions de touristes qui se pressent chaque année pour visiter la capitale britannique. Uber entend bien contester par tous les moyens juridiques possibles la décision de la régie des transports de Londres, qui a décidé fin septembre de ne pas renouveler la licence du géant du VTC.

L'entreprise américaine a donc fait appel vendredi 13 octobre tout en mettant en avant sa volonté de dialoguer avec les autorités locales et essayer de trouver un terrain d'entente. « Nous espérons poursuivre des discussions constructives avec Transport for London », a ainsi réagi un porte-parole du groupe. Pendant la phase d'appel, Uber conserve le droit de continuer à circuler dans la ville.

À l'origine de la décision de la régie londonienne des transports en commun figure le fait, selon elle, « qu'Uber Londres n’est pas apte » à opérer en tant que service de chauffeurs privés en raison notamment de ses inquiétudes sur des questions de « sécurité publique ». La réputation des chauffeurs locaux est en effet ébranlée par des accusations de viol visant une poignée d'entre eux.

Pour Transport for London, Uber ne fait pas assez preuve de sérieux dans la manière dont il contrôle le passif des candidats voulant devenir chauffeur, notamment en ce qui concerne les vérifications du casier judiciaire et du certificat médical, afin d'écarter ceux et celles qui sont inaptes à prendre le volant au nom de la société de VTC. La décision a été saluée par le maire de Londres, Sadiq Khan.

Dans un premier temps, Uber avait laissé échapper un certain mécontentement avant de changer d'approche et de prendre un ton plus conciliant. Le groupe s'est dit prêt à faire des « concessions  » pour obtenir le renouvellement de sa licence et, plus récemment, le porte-parole a expliqué que son groupe est « déterminé à mettre les choses dans le bon sens », comme le veut le nouveau patron du groupe.

2017 est une année compliquée pour Uber en Europe. Outre le revers subi à Londres, qui affecte de fait ses activités impliquant 3,5 millions de clients et 40 000 chauffeurs, qui pourrait en outre provoquer un effet boule de neige chez les pays voisins, le groupe est suspendu à la future et très attendue décision de la Cour de justice de l’Union européenne sur la nature réelle de son activité.