Une erreur dans le texte ?

C'est le bon endroit pour nous l'indiquer !
Attention, ce formulaire ne doit servir qu'à signaler une erreur. N'hésitez pas à utiliser la page de contact pour nous contacter ou nous faire part de vos suggestions. Merci.

Etape 1

Cliquez sur les paragraphes contenant des erreurs !

Microsoft intente une action pour récupérer XboxOne.com

Microsoft a dévoilé sa future XboxOne sans détenir le nom de domaine XboxOne.com. La firme de Redmond a attendu la révélation pour intenter une action visant à obtenir la propriété du nom de domaine enregistré en 2011.

Microsoft a préféré attendre la révélation publique du nom de sa nouvelle console de jeux vidéo, la Xbox One, avant de réaliser la moindre action qui risquerait de ruiner la surprise. Le site Kotaku révèle ainsi que Microsoft a ouvert une action arbitrale pour récupérer le nom de domaine XboxOne.com, qui avait été enregistré dès le mois de décembre 2011 par un particulier de Grande-Bretagne, sans jamais l'exploiter.

Actuellement, le domaine pointe vers une page publicitaire du registrar GoDaddy, qui propose notamment aux visiteurs de négocier pour eux le rachat du nom de domaine, avec l'octroi d'un agent commercial qui aura la charge d'évaluer la valeur financière du domaine, de contacter le propriétaire, et d'obtenir le nom au meilleur prix. 

Pour récupérer le nom de domaine à un coût quasi nul et sans procès à la fois long et coûteux, Microsoft se tourne très logiquement vers la procédure arbitrale prévue par l'ICANN, et a demandé au National Arbitration Forum (NAF) de trancher. Il s'agit de l'une des quatre organisations autorisées par l'ICANN à arbitrer les litiges dans le cadre de la procédure UDRP. Selon les statistiques de UDRPInfo, le NAF donne raison dans 86 % des cas au plaignant, ce qui fait de cette organisation celle des quatre qui a le plus de chances d'arbitrer en faveur de la personne qui règle la note d'arbitrage (d'où un débat sur l'équité de cette procédure).

En l'espèce, la marque "Xbox" étant clairement utilisée sans "motif légitime", et sans même qu'une exploitation soit faite du nom de domaine, Microsoft ne devrait pas avoir de mal à obtenir la propriété du nom de domaine. Il s'agit très clairement d'un cas de "cybersquatting" qui justifie l'utilisation de la procédure UDRP, et le transfert du nom de domaine à la victime.