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Bruxelles s'engage pour le cloud computing et dévoile son plan

La Commission européenne fonde de grands espoirs dans l'informatique en nuage, au regard de ses promesses en matière économique. Pour favoriser les administrations et les entreprises à adopter cette solution, Bruxelles a présenté de nouvelles mesures.

La Commission européenne a de grandes ambitions avec l'informatique en nuage. Depuis plus d'un an, Bruxelles travaille à l'élaboration d'un cadre juridique pour favoriser son développement sur le Vieux Continent. Une consultation publique a ensuite suivi et plusieurs projets ont émergé, à l'image d'Eurocloud qui vise à réduire considérablement les besoins en électricité des data centers.

Mais si l'exécutif européen s'efforce de défricher le terrain, notamment en matière de réglementation, encore faut-il que les entreprises et les administrations suivent le mouvement. Pour donner un élan au cloud computing "dans tous les secteurs de l'économie", la Commission a donc dévoilé jeudi quatre mesures prévues pour stimuler la productivité de ces dernières.

Un secteur de 160 milliards d'euros en 2020

Bruxelles compte beaucoup sur l'informatique en nuage. Économiquement, le secteur doit permettre de créer 2,5 millions de nouveaux emplois d'ici huit ans sur le Vieux Continent et contribuer à hauteur de 160 milliards d'euros par an au PIB de l'Union européenne (1 % environ). Dans une période marquée par un haut chômage en Europe, c'est une piste à ne surtout pas négliger.

Mais le cloud computing a d'autres atouts que la seule création d'emplois. "Cette méthode est plus rapide, moins chère, plus flexible et potentiellement plus sûre que les solutions informatiques sur site", écrit la Commission, grâce aux économies d'échelle. 80 % des entreprises misant sur cette solution réduisent leurs coûts de 10 à 20 %, selon elle.

Des problématiques nouvelles

Le cloud computing soulève néanmoins des questions. Sur le plan énergétique tout d'abord. Des ONG comme Greenpeace ont épinglé à plusieurs reprises le choix de certaines firmes d'alimenter leurs centres de traitement de données avec des énergies sales. Or avec le développement du secteur, cette tendance va s'accentuer, ce qui ne va pas dans le sens d'une politique environnementale efficace.

La résilience et le contrôle des données sont également des sujets de première importance. Si dans le premier cas de figure, la redondance des matériels permet de limiter la perte de données en cas de défaillance, elle n'est pas une solution parfaite. Dans l'autre cas, il s'agit de savoir qui contrôle et peut accéder aux données. La question est d'importance, car elle peut toucher à la souveraineté nationale