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Hadopi : le silence gêné des ayants droit

Pourquoi les ayants droit, d'ordinaire si prompts à se féliciter des moindres avancées dans leur lutte contre le piratage, n'ont-ils pas pipé mot sur la condamnation pourtant très attendue du premier internaute jugé par un tribunal, suite aux avertissements de l'Hadopi ? 

Ils ont critiqué l'absence de sanction pendant des mois. Ils ont râlé, pesté, fumé. Voilà qu'ils tiennent enfin leur premier condamné chèrement désiré, et rien. Pas un mot, pas une réaction. Que ce soit du côté de l'industrie musicale avec le SNEP, la SCPP ou l'UPFI, ou du côté de l'industrie du cinéma avec l'ALPA, l'ARP ou le SEVN, aucune organisation d'ayants droit ne s'est exprimée pour commenter la décision du tribunal de police de Belfort.

Comment réagir ? Que dire ? Tous doivent se poser la question.

Car la condamnation qu'ils ont enfin obtenue, après avoir payé une fortune la collecte de dizaines de millions d'adresses IP depuis trois ans, est probablement la pire qu'ils pouvaient espérer. Récapitulons :

Ce jeudi, il n'y a eu guère que Pascal Nègre, lequel voulait "foutre un coup dans la gueule" aux "trois autistes et cinq énervés" qui se retrouveraient ainsi devant un tribunal, pour réagir. Lui semble croire encore en la valeur d'exemple du jugement :

Le patron de la SACD, Pascal Rogard, s'est montré plus prudent pour justifier le silence des ayants droit :

Avant d'ajouter :