Une erreur dans le texte ?

C'est le bon endroit pour nous l'indiquer !
Attention, ce formulaire ne doit servir qu'à signaler une erreur. N'hésitez pas à utiliser la page de contact pour nous contacter ou nous faire part de vos suggestions. Merci.

Etape 1

Cliquez sur les paragraphes contenant des erreurs !

La police australienne s'inquiète de la banalisation des jeux violents

C'est un débat sans fin, mais qui s'accentue à mesure que les graphismes s'approchent du photoréalisme. Les jeux vidéo violents banalisent-ils l'acceptation de la violence ? C'est la crainte de la police australienne. En effet, la classification du système d'évaluation des jeux vidéo, l'ACB, va intégrer un nouveau palier à partir de 2013, autorisant les jeux destinés aux adultes.

Les jeux vidéo violents favorisent-ils l'acceptation de la violence ? Avec les capacités croissantes des consoles de jeu et des ordinateurs, les graphismes ont désormais un rendu proche du photo-réalisme. Or, quelques titres ont accédé à la notoriété en assumant un choix controversé : celui de permettre au joueur de déchaîner une violence gratuite. C'est par exemple le cas de Grand Theft Auto.

Plusieurs études ont cherché à se pencher sur l'influence des jeux vidéo, avec parfois des conclusions contradictoires. Mais pour le psychiatre Stéphane Mouchabac la science ne dispose pas encore du recul suffisant pour avoir la certitude qu'un jeu vidéo n'a aucun impact sur le long terme, d'autant que l'industrie vidéoludique évolue constamment.

Mais pour la police australienne, l'affaire est entendueCes jeux vidéo conduisent les joueurs à avoir une tolérance plus grande à l'égard de la violence, puisqu'elle se déroule dans le cadre d'un hobby. Ce n'est toutefois pas le seul loisir pointé du doigt : la police souligne également la banalisation de la violence dans les films ou à la télévision, en en faisant un élément habituel et familier.

"Vous êtes récompensé lorsque vous tuez des gens, violez des femmes, volez de l'argent aux prostituées et conduisez des voitures pour les envoyer contre des piétons et les tuer", s'agace Andrew Scipione, commissaire de police, en référence à Grand Theft Auto. "Comment cela peut-il ne pas vous affecter si vous êtes un jeune adolescent qui grandit dans une époque où être violent est presque digne d'éloges".

Le propos d'Andrew Scipione s'inscrit toutefois dans un contexte un peu particulier. En effet, les parlementaires australiens ont décidé d'ajouter une nouvelle classification dans leur système d'évaluation des jeux vidéo, l'Australian Classification Board (ACB). À partir du 1er janvier 2013, des jeux vidéo "R18+", c'est-à-dire interdits aux moins de 18 ans, pourront être vendus sur l'île.

Auparavant, il n'existait pas de classification R18+ pour les jeux vidéo. Cela avait une conséquence très directe : certains jeux étaient tout simplement bannis et ne pouvaient pas être vendus sur le sol australien, ou alors les éditeurs censuraient massivement le contenu de leurs jeux pour que ces derniers puissent être notés MA15+ (accompagné d'un adulte pour les moins de 15 ans).

Sur Wikipédia, un article liste les jeux actuellement mis à l'Index ou autorisés après modification. En voici quelques-uns : Left 4 Dead 2, Mortal Kombat, Postal 1 & 2, Silent Hill : Homecoming, The Witcher 2, Aliens vs. Predator, Fallout 3, F.E.A.R. 2: Project Origin, GTA (3, San Andreas, Vice City, IV) ou encore The Punisher.