Une erreur dans le texte ?

C'est le bon endroit pour nous l'indiquer !
Attention, ce formulaire ne doit servir qu'à signaler une erreur. N'hésitez pas à utiliser la page de contact pour nous contacter ou nous faire part de vos suggestions. Merci.

Etape 1

Cliquez sur les paragraphes contenant des erreurs !

RIM condamné à payer 147 millions de dollars pour contrefaçon

Déjà lourdement handicapé par ses pertes financières, RIM reçoit un coup de poignard supplémentaire. Le fabricant des téléphones BlackBerry a été condamné vendredi à payer près de 150 millions de dollars pour avoir exploité une technologie liée à la gestion centralisée à distance des smartphones d'une entreprise.

Rien ne va plus pour le fabricant des téléphones BlackBerry. La société canadienne Research In Motion (RIM) a été condamnée vendredi à payer 147,2 millions de dollars de dommages et intérêts pour violation de brevets. Après quatre jours de délibération, un jury californien a reconnu RIM coupable d'avoir exploité sans autorisation une invention brevetée par Mformation Technologies, dans sa solution BlackBerry Enterprise Server qui permet aux entreprises de gérer les mobiles de leurs salariés.

Selon l'avocat du plaignant, RIM aurait été condamné à payer 8 dollars de dommages et intérêts pour chacun des 18,4 millions d'appareils américains reliés au système BlackBerry Enterprise Server. La société canadienne a fait savoir qu'elle avait déposé des recours pour faire annuler le jugement, y compris en attaquant la légalité-même du brevet accordé à Mformation Technologies.

Cette dernière, spécialisée dans la gestion de parcs de smartphones, avait porté plainte en 2008 contre le constructeur des BlackBerry. Mais RIM estime que la technologie brevetée n'avait rien d'innovante, puisqu'elle aurait déjà été exploitée avant le dépôt de la demande de brevet.

En proie à de graves difficultés, RIM a annoncé des pertes de 518 millions de dollars au premier trimestre 2012, pour un chiffre d'affaires de 2,8 milliards de dollars, en baisse de 33 % sur un an. Le constructeur peine à défendre son positionnement face aux iPhone d'Apple et aux téléphones Android qui sont de plus en plus populaires dans les entreprises.