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Louis Vuitton perd (heureusement) son procès contre Warner Bros.

La justice américaine a rejeté la plainte déposée par Louis Vuitton, qui avait reproché à Warner Bros. d'avoir filmé un faux sac Louis Vuitton dans une scène du film Very Bad Trip 2.

En fin d'année dernière, nous racontions que la firme française Louis Vuitton (qui a depuis gagné notre magnifique Prix Abuzip) avait porté plainte contre le producteur de cinéma américain Warner Bros, parce qu'une scène du film Very Bad Trip 2 montrait un des personnages principaux en possession d'une contrefaçon de sac Louis Vuitton, produite par Diophy. "En faisant cela, Warner Bros. induit explicitement en erreur le public sur la source du sac", expliquait le fabricant de luxe, qui demandait au tribunal d'ordonner la destruction de tous les DVD et Blu-Ray en circulation.

La scène en question :

Mais heureusement, la justice en matière de droit d'auteur connaît parfois encore un peu de bon sens. L'agence Reuters rapporte que le juge de New York en charge de l'affaire a débouté le manufacturier, en estimant que Warner Bros. n'avait pas commis de faute. "Il a indiqué qu'il était peu probable que beaucoup de spectateurs aient fait attention au fait que le sac, qui était à l'écran pendant moins de 30 secondes, était une copie, ou qu'ils aient pensé que Louis Vuitton avait approuvé l'utilisation du sac Diophy par Warner Bros", rapporte l'agence de presse.

"Les chances de confusion sont au mieux minimes", a écrit le juge.

Le jugement paraît des plus logiques, mais il n'était pas gagné d'avance. En avril dernier, la justice américaine a donné raison à Louis Vuitton, qui avait attaqué une publicité pour une voiture Hyundai. La marque française reprochait à l'annonceur d'avoir inventé dans cette publicité un ballon de basket portant le fameux monogramme doré de Vuitton. Le publicitaire voulait dépeindre ce que serait un monde baigné dans le luxe, auquel appartenait la voiture. Mais LV a obtenu la condamnation de Hyundai, au motif que l'utilisation du monogramme était une dilution de sa marque, et qu'elle portait donc préjudice à sa protection en tant que signe distinctif. Jugez par vous-même (attention, c'est très rapide, à la 3ème seconde) :