Primaire de gauche : le premier tour aurait été la cible d'attaques informatiques
Les élections sont-elles désormais condamnées à subir des attaques informatiques ?
Sur le plateau d'iTélé, Thomas Clay a déclaré vendredi 27 janvier que le premier tour de la primaire -- qui est entaché par des soupçons de falsification des résultats pour faire gonfler les scores de participation -- a été la cible d'une tentative de déstabilisation. Selon lui, des assaillants ont cherché à perturber le bon déroulement du scrutin, sans toutefois y parvenir.
« On aurait pu avoir des attaques informatiques, on en a eu d’ailleurs. Et elles ont toutes été arrêtées par les pare-feux qui ont été extrêmement efficaces », a-t-il glissé. Mais l'intéressé n'a pas voulu en dire plus sur ces opérations. Questionné à ce propos, il a indiqué qu'il en dirait davantage lundi 30 janvier, au lendemain du second tour. Seule indication : « Elles ne sont pas venues, en tout cas, de la France ».
Thomas Clay pense-t-il à la Russie ? Il est vrai que depuis plusieurs mois, Moscou est soupçonné de chercher à peser sur les résultats des élections occidentales. Avant l'entrée en fonction de Donald Trump, Washington a accusé ouvertement le Kremlin d'avoir cherché à perturber l'élection américaine. Aujourd'hui, l'Union européenne pense que les scrutins en France, en Allemagne et aux Pays-Bas sont aussi exposés.
Une source citée par le magazine allemand Spiegel explique qu'il est « hautement probable » que la Russie va chercher à peser sur les élections européennes exactement comme aux États-Unis. Et cela peut très bien passer par des campagnes d'influence plus classiques : la désinformation est « une composante de la politique d’État » et un « outil militaire » pour le Kremlin, a-t-elle ajouté.