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Celebgate : 6 mois de prison ferme pour avoir volé des photos intimes de célébrités

La justice américaine a condamné cette semaine un troisième individu impliqué dans le « Celebgate », une affaire au cours laquelle plusieurs célébrités ont été confrontées à la diffusion de nombreuses photos intimes.

Et de trois ! Après la condamnation d'un premier Américain en juillet 2016 puis d'un deuxième en octobre, les tribunaux viennent de sanctionner un troisième individu pour le piratage des comptes de plusieurs centaines de particuliers, dont un certain nombre de célébrités. L'accusé, âgé de vingt-neuf ans et vivant à Chicago, devra purger une peine de neuf mois de prison ferme.

Il s'agit du deuxième jugement le plus lourd prononcé dans l'affaire dite de « The Fappening » (ou « Celebgate »), qui est apparue en 2014 sur le net. En comparaison, la justice a décidé l'été dernier d'envoyer le premier accusé purger une peine de prison de six mois tandis qu'une autre juridiction a choisi de rendre un verdict plus sévère pour le deuxième coupable, avec dix-huit mois d'enfermement.

À l'issue de ce troisième procès, le coupable devra, outre son séjour en prison, verser près de 5 800 euros de dommages et intérêts à l'une des victimes dont les photos personnelles ont été diffusées en ligne. Soucieuse de préserver la vie privée des personnes qui ont subi les effets désastreux du « Celebgate », la justice n'en a nommé aucune explicitement dans les documents judiciaires, signale la BBC.

Sur le plan judiciaire, l'intéressé n'était pas poursuivi pour avoir vendu ou publié ces clichés sur la toile mais pour avoir organisé une opération d'hameçonnage destinée à pirater les comptes iCloud (Apple) et Gmail (Google). Cette technique, plus connue sous son nom anglais de phishing, est relativement basique à mettre en place : grossièrement, il s'agit de piéger les internautes en jouant sur leur négligence.

En effet, il s'agit d'imiter un courrier ou un site web pour donner l'illusion à la future victime que tout est normal, par exemple en inventant une adresse mail dont le nom laisse à penser que tout va bien, comme « [email protected] ». La cible, croyant s'adresser aux bonnes personnes, baisse alors la garde et livre des informations sensibles (identifiants, mots de passe, données bancaires...).

L'an dernier, l'homme de vingt-neuf avait plaidé coupable pour le chef d'accusation d'accès non autorisé à un ordinateur en vue d'y soustraire des informations. C'est aussi pour des faits de hameçonnage que les deux autres Américains ont été condamnés.