Toulouse : Cheminade aussi pointe du doigt les jeux vidéo
Les meurtres survenus lundi dans une école juive toulousaine ont suscité de multiples réactions, chacun y allant de son commentaire pour partager sa compassion et analyser les raisons qui ont poussé le tueur à viser des enfants de 3, 5 et 7 ans.
L'une des interventions les plus commentées a été celle de Laure Manaudou, qui a été l'une des premières à voir un lien entre le comportement du tueur et les jeux vidéo. Mais la célèbre nageuse est loin d'être la seule à avoir pointé du doigt la responsabilité. Plus grave encore que l'avis de la championne, celui de Jacques Cheminade, dont la candidature pour l'élection présidentielle a été validée par le Conseil constitutionnel.
Interrogé mardi matin sur Canal+, le président de Solidarité et Progrès a évoqué le rôle des jeux vidéo dans le climat actuel. "On parlait, au départ de ce qui s'est à Toulouse. Très souvent, ces meurtres de masse sont associés à des jeux vidéo violents. [...] Ce n'est pas la cause, mais ça crée un climat". Et quand on l'interroge que la violence à la télévision, Jacques Cheminade se montre plus mesuré. "C'est autre chose".
Dans son programme consacré à la culture et la jeunesse, Jacques Cheminade est favorable à l'interdiction des jeux vidéo violents et à la taxation de ceux étant dépourvus de contenu pédagogique. Le produit de ce prélèvement doit servir à financer l'achat "d'équipements et d'instruments" pour développer l'éducation musicale et "créer une armée d'amateurs plutôt qu'un bataillon de professionnels".