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Chants d'oiseaux copyrightés : Rumblefish s'explique

Hier, nous racontions sur Numerama comment la société de gestion de droits musicaux Rumblefish s'est octroyée des droits sur des chants d'oiseaux entendus en fond sonore d'une vidéo filmée dans la nature, et diffusée sur YouTube. Dans un premier temps, les algorithmes du système ContentID de Google avaient identifié la vidéo comme étant une violation des droits de Rumblefish. Puis dans un second temps, devant la contestation du vidéaste, Rumblefish avait confirmé à YouTube qu'il détenait bien des droits sur le fond sonore entendu.

Grâce à cette double erreur, grossière, Google et Rumblefish se sont tous les deux permis de diffuser de la publicité sur la vidéo concernée, et d'en partager les revenus sans reverser le moindre centime à l'auteur de la vidéo. Le contrat passé entre les deux partenaires prévoit en effet que lorsqu'une chanson protégée par Rumblefish est identifiée sur le fond sonore d'une vidéo, ladite vidéo n'est pas supprimée ou bloquée mais monétisée sous forme de revenus publicitaires.

Interrogé par The Next Web, le patron de Rumblefish, Paul Anthony, reconnaît l'erreur. Lorsque YouTube transmet à la société les contestations des internautes qui estiment ne pas violer de droits, "nous examinons chaque contestation individuellement pour notre faire notre avis", veut faire croire Anthony. Mais dans le cas présent, "la vidéo n'a pas été examinée avec suffisamment d'attention", reconnaît-il. "Ca a clairement été une omission, une erreur, et ça nous contrarie beaucoup".

Quiconque regarde quelques secondes la vidéo comprend immédiatement qu'il s'agit d'une double erreur incroyable, de la part de YouTube et de Rumblefish. Rumblefish ne peut pas faire croire qu'il regarde les vidéos qui lui sont notifiées, même quelques secondes. Paul Anthony le reconnaît d'ailleurs implicitement lorsqu'il dit qu'il veut "regarder d'autres outils logiciels qui peuvent nous aider à identifier le contenu", et que "l'échelle du problème est assez importante avec YouTube qui traite des milliards de vidéos et de contestations et Rumblefish qui doit en traiter des millions".

Il reconnaît aussi que ce genre de problèmes arrive fréquemment, et que celui-ci ressort uniquement parce qu'il a été fortement médiatisé.