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Pour Mitterrand, c'est Hadopi qui est récompensé, pas The Artist

Il fallait oser. Il l'a fait. Le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand a expliqué le plus sérieusement du monde, lundi soir sur Europe 1, que la victoire de The Artist aux Oscars était la victoire de la politique de Nicolas Sarkozy et de la Hadopi. Non pas, comme l'a dit lui-même le président de la République, que la lutte contre le piratage ait permis de convaincre un producteur de prendre un risque pour tourner à notre époque un film muet, en noir et blanc, en 4/3, et sans 3D. Mais parce que l'Académie des Oscars aurait voulu récompenser la politique Hadopi du gouvernement français en récompensant le film de Michel Hazanavicius, qui ne sert donc que de faire-valoir.

C'est la déclaration politique la plus conne du quiquennat (pardon de ne pas retenir nos mots), et la plus insultante pour The Artist. Voilà un ministre de la Culture qui prétend, sans même s'en rendre compte, que le premier film étranger à recevoir l'Oscar du meilleur film à Los Angeles n'a pas eu accès à la récompense suprême pour ses seules qualités intrinsèques.

Frédéric Mitterrand dit en substance que la récompense est d'abord politique. Que si le même film avait été présenté aux Oscars, mais que l'Hadopi n'avait pas existé, il n'aurait pas été récompensé.

Comme le dit @Bengaloo :

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