Wikipédia est 1er sur 56 % des recherches Google
Selon un cabinet spécialisé dans le référencement sur les moteurs de recherche, l'encyclopédie Wikipédia serait présente en première page de 99 % des requêtes sur Google, et même en premier résultat pour 56 % d'entre elles. Une hégémonie qu'il estime ne pas être dû qu'à la qualité remarquable de l'encyclopédie collaborative.
Vous arrive-t-il encore de faire une recherche sur internet et de ne pas trouver un résultat de l'encyclopédie Wikipédia ?
Cette richesse de Wikipédia se traduit évidemment sur les moteurs de recherche, où l'encyclopédie s'est imposée comme une référence. Intelligent Positioning a réalisé une étude qui conclut que le site est numéro 1 des résultats de Google sur 56 % des requêtes, et qu'il est présent en première page sur 99 % des recherches (!). Il est dans les 5 premiers résultats pour 96 % des recherches, autant dire la quasi totalité. On imagine l'impact, lorsqu'en Europe Google représente plus de 9 recherches sur 10 :
Pour réaliser cette étude, le cabinet a généré une liste aléatoire d'un millier de noms communs et de noms propres, et les a testés sur la version britannique de Google, avec Chrome en mode Incognito. Ces résultats inquiètent Intelligent Positioning, qui y voit une forme de position dominante parfois inéquitable. "Nous adorons tous Wikipédia, mais doit-il vraiment être aussi proéminant et conquérant dans Google ? (...) Wikipédia devrait-il être la ressource de facto pour quasiment tous les sujets ?", se demande le cabinet, qui estime que Google classe Wikipédia en numéro 1 pour des pages qui sont parfois moins complètes et travaillées que les articles d'autres sites. Il suspecte le moteur de recherche d'avantager artificiellement Wikipédia.
Pourquoi ? Intelligent Positioning émet une hypothèse. "S'il y a une place de prise par Wikipédia sur toutes les recherches, ça veut dire qu'il y a une place de moins dans le Top 10 pour des entreprises qui pourraient potentiellement payer" pour figurer au moins dans les premiers résultats AdWords.
Paranoïa ?