Une erreur dans le texte ?

C'est le bon endroit pour nous l'indiquer !
Attention, ce formulaire ne doit servir qu'à signaler une erreur. N'hésitez pas à utiliser la page de contact pour nous contacter ou nous faire part de vos suggestions. Merci.

Etape 1

Cliquez sur les paragraphes contenant des erreurs !

L'Observatoire du Numérique est lancé

Bercy a lancé lundi l'Observatoire du Numérique, qui rassemblera des études et des indicateurs clés sur l'utilisation du numérique en France et dans le monde, et pourra mener ses propres études. Un organe co-piloté par l'administration et les professionnels du secteur.

La Direction générale de la compétitivité, de l'industrie et des services (DGCIS) placée sous la tutelle de Bercy, le Comité Stratégique de Filière STIC et le Conseil National du Numérique (CNNum) ont donné lundi le coup d'envoi de l'Observatoire du Numérique.

"L'Observatoire du numérique a été créé afin de fournir aux pouvoirs publics, aux décideurs économiques et, plus généralement, au public une information régulière sur l'état et l'évolution des secteurs du numérique et sur la diffusion des technologies numériques dans l'économie et la société", explique le site officiel.

"Les données qui seront publiées par l'Observatoire permettront d'analyser l'évolution des secteurs STIC et de la diffusion du numérique en France et de la comparer à celle de ses principaux partenaires économiques".

L'Observatoire du Numérique est divisé en deux blocs.

Le comité d'orientation stratégique définit les orientations des travaux de l'Observatoire, et rassemble énormément d'acteurs qui n'auront rendez-vous que deux fois dans l'année. Il est composé de représentants des industries numériques (Fédération Française des Télécoms, FEVAD, Acsel, Medef...), de syndicats de salariés (CFDT, CFTC, CGT, FO...), et de différentes personnalités issues de l'administation publique et des pôles de compétitivé, sans que le public soit lui-même représenté.

Le comité exécutif, qui se réunit beaucoup plus régulièrement et qui décide des études à mener et des modalités de leur publication, est lui beaucoup plus restreint. C'est lui qui aura le véritable pouvoir, notamment de décider des études qui sont publiées et de celles qui sont rangées au placard. Y sont réunis la Fédération des industries électriques, électroniques et de communication (Fieec), la Chambre professionnelle des sociétés de conseil et de services informatiques et des éditeurs de logiciels et des sociétés de conseil en technologies (Syntec numérique), la Fédération française des télécommunications et des communications électroniques (FFT), la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad) et l'Association française des éditeurs de logiciels (Afdel). Autour de ces lobbys privés figureront le président du CCNum et le vice-président du comité statégique de la filière STIC, et quelques personnalités de l'administration. Là encore, le public est absent, tout comme des administrations pourtant directement concernées par les évolutions du numérique et leur impact sociétal, comme la CNIL ou l'Hadopi.

Pour son lancement, l'Observatoire du Numérique publie différents indicateurs clés sur les usages et l'économie du numérique, issues de différentes sources (Insee, OCDE, Eurostat,...). Il livrera également ses propres études, et référencera certaines études externes jugées intéressantes. Ces dernières sont déjà rassemblées en deux chapitres, dédiés à l'économie numérique et aux usages des TIC, où l'on trouve aussi bien des études publiques que certaines publications de lobbys industriels comme la BSA (Business Software Alliance).

L'Observatoire publie par ailleurs une revue trimestrielle baptiséee Synoptic, dont le premier numérique est disponible en PDF"La revue présente une interview d'un acteur de la filière des STIC ou d'un expert du domaine du numérique sur une question d'actualité, un dossier portant sur une étude ou l'analyse d'un thème relatif à l'évolution de l'économie numérique ou de l'usage des STIC et un tableau de chiffres clés actualisés", explique l'Observatoire.

Le premier numéro :