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Surveillance en France : Google veut une prise de conscience

Google se place en pointe du combat contre la surveillance du net. Après avoir publié son dernier rapport de transparence, le géant du web plaide pour une prise de conscience de la part des internautes du monde entier, et en particulier français. Le rapport 2011 montre en effet une très nette progression des demandes d'identification et de suppression en provenance de France.

Face à la surveillance des États, Google appelle les citoyens du monde à se mobiliser et à demander des comptes à leurs dirigeants. C'est en susbtance le message qu'a voulu faire passer Dorothy Chou, l'une des responsables d'un programme établissant chaque année un rapport de transparence sur les demandes de suppression de contenu et les demandes de renseignements sur les internautes.

Interrogée par Le Point, Dorothy Chou estime qu'il est normal que les citoyens, les organisations non gouvernementales et les associations se saisissent pleinement de ces problématiques. Car il s'agit, en fin de compte, de leurs données personnelles. Et de plaider pour une action concertée à l'échelle européenne, afin de pousser les États membres à faire preuve de transparence et de responsabilité.

"Les citoyens doivent se demander : "les autorités servent-elles mes intérêts ? Est-ce bénéfique ?" poursuit Dorothy Chou, rappelant ainsi en filigrane le fameux slogan de Google : ne soyez pas malveillant (don't be evil). Une transparence qui ne doit par ailleurs pas se limiter aux seuls États. Les fournisseurs d'accès à Internet doivent "devraient publier le nombre de demandes d'informations qu'ils reçoivent" ajoute-t-elle.

Les commentaires de Dorothy Chou font suite à la publication du dernier rapport de transparence dans lequel il a été découvert une nette progression des demandes françaises de suppression de contenu et de communication de renseignements. En un an, les requêtes françaises ont grimpé de 27 %, permettant à la France de monter sur le podium des pays les plus actifs dans ce domaine.

Les autorités françaises ont par exemple déposé 1300 demandes de renseignements sur les utilisateurs au cours du premier semestre 2011, mais seule une petite moitié (48 %) a effectivement été satisfaite intégralement ou en partie. Côté suppression de contenus, 9 requêtes ont été formulées sur la période et portant sur un total de 250 éléments.