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Terrorisme : un internaute placé en détention provisoire

Un homme de 29 ans est placé en détention provisoire en attendant son procès, fixé au 30 septembre. Il est poursuivi pour avoir incité l'un de ses contacts à partir faire la guerre en Syrie et pour avoir consulté régulièrement des sites faisant l'apologie du terrorisme.

Internet, zone de non-droit ? Certainement pas, surtout quand il est question de lutte antiterroriste. La preuve : le tribunal correctionnel de Paris a placé en détention provisoire un homme de 29 ans pour deux motifs : d'abord, il est soupçonné d'avoir incité l'un de ses contacts à partir faire la guerre en Syrie ; ensuite, il est suspecté de consulter régulièrement des sites faisant l'apologie du terrorisme.

Le prévenu, dont le procès est fixé au 30 septembre, risque gros.

Dans le premier cas de figure, il est poursuivi pour « provocation directe à un acte de terrorisme au moyen d'un service de communication au public en ligne ». Selon le code pénal, article 421-2-5, il risque jusqu'à 7 ans de prison et 100 000 euros d'amende. Pour le législateur, l'usage du net pour faire l'apologie du terrorisme ou pour inciter à commettre des attentats est une circonstance aggravante.

Dans le second, il lui est reproché de consulter habituellement des sites web faisant l'apologie ou incitant au terrorisme sans motif légitime. C'est l'article 421-2-5-2 du code pénal qui est mobilisé ici. Il prévoit une sanction maximale de 2 ans de prison et 30 000 euros d'amende pour ceux n'ayant pas de raison professionnelle valable (historiens, magistrats, universitaires, enquêteurs, journalistes...).

Parmi les éléments qui sont contre lui figurent le téléchargement de plusieurs vidéos de propagande venant de l'État islamique et un abonnement à une chaîne Telegram faisant la promotion de ses activités. Notons que l'existence de Telegram représente un problème pour le gouvernement, car l'application propose un chiffrement des communications qui empêche d'accéder aux discussions.

Les sources de l'AFP ne précisent pas si ce sont des preuves collectées à distance par une surveillance de ses moyens de communication, ou si ça a été découvert par perquisition et fouille de son matériel informatique.