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L'ONU défend l'idée d'une législation internationale en faveur d'Internet

Les Nations-Unies vont-elles s'emparer de la question de la censure sur Internet ? C'est ce que souhaite son rapporteur spécial pour la promotion et la protection des droits à la liberté d'expression et d'opinion, Frank La Rue. Selon lui, une législation de portée internationale serait la meilleure façon de garantir les libertés individuelles sur le réseau des réseaux.

"Une des choses à laquelle nous essayons de parvenir, c'est un consensus sur une législation internationale, un consensus de la communauté internationale" a expliqué le rapporteur spécial, dans des propos repris par l'AFPÀ terme, il espère qu'un tel processus permettra de "réduire les mécanismes de contrôle" qui sont malheureusement en augmentation dans le monde entier.

Pour autant, il n'adhère pas à l'idée qu'un Internet serait une zone de non-droit, où seul le filtrage apporterait une réponse convenable. "Je pense bien sûr qu'il faut protéger les enfants et combattre la pornographique concernant les enfants. Mais nous devons criminaliser et poursuivre es responsables en justice (...) Censurer internet ne marche pas car il y a toujours des moyens de contourner" a-t-il affirmé, lors d'un déplacement à Stockholm.

Un rapport sur la question est d'ailleurs dans les tuyaux, explique l'AFP. Et Frank La Rue espère bien que son document servira de base de travail pour arriver à un accord international. Mais si le rapporteur onusien aura au moins l'attention des démocraties européennes et nord-américaines, il aura sans doute beaucoup plus de mal à se faire entendre du côté des gouvernements autoritaires, et en particulier des autorités chinoises.

Comme l'explique Jean-Pierre Cabestan dans on ouvrage "La Politique internationale de la Chine", "la stabilité du régime politique et, notamment, de la société est plus nettement devenue un objectif de sécurité. La priorité accordée depuis le milieu des années 2000 au contrôle de l'Internet et à la neutralisation par tous les moyens, y compris offensifs (attaques de sites "ennemis"), de l'information électronique perçue comme une menace pour la République populaire illustre cette nouvelle préoccupation".

De ce fait, il est hautement incertain que le projet d'accord du rapporteur spécial débouche sur un texte concret, crédible et largement soutenu par tous les pays du globe. La Chine s'y opposera farouchement.