L'Iran sabote l'accès à Internet en prévision de manifestations
Le régime iranien avait déjà un rapport compliqué avec Internet, qui a atteint le point de psychose après les évènements de juin dernier lorsque des milliers d'iraniens se sont organisés notamment grâce à Twitter pour contester la réélection du président Mahmoud Ahmadinejad.
"Interrogées sur l'arrêt soudain des liaisons avec l'étranger en début d'après-midi, plusieurs sources appartenant à des services techniques ont affirmé à l'AFP qu'il ne s'agissait pas d'une panne mais d'une "décision des autorités", sans plus de précisions", rapporte l'agence de presse française.
L'AFP indique par ailleurs qu'il est déjà arrivé ces derniers mois que les accès à Internet et les communications mobiles (SMS voire voix) soient coupées ou brouillés lors de manifestations, mais que c'est la première fois que les mesures de contrôle des communications sont prises si tôt.
L'Iran avait été désigné dès 2006 comme l'un des 13 Etats "ennemis d'internet" (Arabie Saoudite, Bélarus, Birmanie, Chine, Corée du Nord, Cuba, Egypte, Iran, Ouzbékistan, Syrie, Tunisie, Turkménistan et Vietnam).