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Liberté de la presse : la France 43ème mondial, à cause d'Hadopi notamment

Reporters Sans Frontières a publié son classement 2009 de la liberté de la presse dans le monde. La France rétrograde à la 43ème place, notamment sous l'effet de l'acharnement du gouvernement à faire passer la riposte graduée, dont la sanction ultime serait une atteinte à la liberté d'expression.

C'est un classement qui fait très mal à lire. La France, "pays des droits de l'Homme", est placé cette année à la 43ème position dans le classement annuel mondial de la liberté de la presse, publié par Reporters Sans Frontières, et perd ainsi 8 places. Elle se fait "distancer par de jeunes démocraties africaines (Mali, Afrique du Sud, Ghana) ou latino-américaines (Uruguay, Trinidad et Tobago)", note RSF

Parmi les nombreux critères pris en compte par Reporters Sans Frontières pour établir son classement figure "Internet et les nouveaux médias". Et cette année, la loi Hadopi a fait beaucoup de mal au classement français. On se souvient que l'association avait été extrêmement critique à l'égard des lois Hadopi 1 et Hadopi 2, ainsi qu'à l'égard du projet de loi Loppsi.

Pour l'association, la France veut à travers la riposte graduée pénaliser un "abus de la liberté d'expression". La sanction suprême, la suspension de l'accès à Internet, aboutit à une "interdiction de communiquer avec ses proches et amis par mail, msn, Twitter, Facebok, Skype, blogs et interdiction de recevoir des informations via Internet". 

RSF avait aussi critiqué la méthode de l'adoption de la loi Hadopi 2, où "tout est fait pour que les députés n'aient pas le temps de réfléchir et débattre d'un projet qui présente des risques pour le droit d'accès à Internet, pourtant reconnu comme droit fondamental par le Parlement européen". Et elle avait ajouté que le dispositif choisi faisait penser à des "méthodes de censure antérieures à la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse".

L'association avait aussi fortement critiqué le recours au filtrage, qui ne permettra sans doute pas de "différencier une donnée légale d'une donnée illégale", et l'irrespect de la présomption d'innocence. "Comment prouver l'innocence de celui dont l'adresse IP a été piratée, pour télécharger des fichiers illégaux, sans laisser de traces ?", avait demandé RSF.