Les anti-Hadopi demandent au SNEP des excuses publiques
Les propos du président du SNEP Christophe Lameignère n'ont pas fait réagir que Numerama, qui publiait ce matin une réponse énervée aux déclarations de celui qui préside aussi la maison de disques Sony Music.
Mardi, Christophe Lameignère a "a fait le dérapage de trop en assimilant les opposants de la loi Hadopi à des " collabos " en puissance du régime nazi", regrettent les organisations.
"Tout ne peut pas être dit", estime la plateforme Création Public Internet qui regroupe les quatre organisations, et milite pour l'adoption d'une licence globale.
Au-delà de l'invective, le SNEP néglige qu'il n'existe pas une ligne de démarcation claire et précise entre ceux qui téléchargent et ceux qui achètent.
A notre avis, les consommateurs français trouvent ce traitement intolérable depuis longtemps, ce qui doit expliquer au moins en partie que les revenus numériques sont beaucoup plus faibles en France qu'ailleurs, et ne décollent plus.