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Wikileaks : un accord pour interroger Julian Assange

La Suède et l'Équateur ont conclu un accord qui permettra d'interroger Julian Assange, le fondateur de Wikileaks, réfugié dans l'ambassade équatorienne à Londres depuis 2012 et suspecté par Stockholm d'avoir commis une agression sexuelle.

Réfugié depuis plus de trois ans dans l'ambassade équatorienne à Londres, Julian Assange va peut-être enfin pouvoir donner sa version des faits sur les accusations de viol dont il fait l'objet. En effet, la Suède et l'Équateur ont a priori trouvé un terrain d'entente pour que le fondateur de Wikileaks puisse être interrogé par les enquêteurs suédoise sans qu'il ait besoin de quitter l'enceinte diplomatique.

Tout n'est pas encore joué, cela dit. Pour l'instant, il n'est question que d'un accord préliminaire d'entraide judiciaire, rapporte Le Monde, dont la finalisation doit survenir « plus tard cette semaine », a commenté Cecilia Riddseliu, la responsable du ministère suédois de la justice. Mais il devrait pouvoir servir de cadre entre Stockholm et Quito pour avancer sur le dossier Assange, qui se trouve au cœur d'un imbroglio politique.

À cause de la situation inextricable dans laquelle se trouve Assange, trois des quatre griefs dont il fait l'objet sont prescrits. Quant au dernier, il faudra attendre 2020 pour qu'il tombe : le délai de prescription en Suède sur des faits de viol est de 10 ans. Mais ni l'intéressé ni l’Équateur n'ont peut-être envie d'attendre jusque-là pour que le chef de Wikileaks puisse mettre un pied hors de l'ambassade sans risquer une arrestation.

Un début d'accord avait été trouvé ce printemps : Julian Assange devait être interrogé par les enquêteurs suédois dans l’ambassade équatorienne. Mais un blocage est apparu par la suite. Selon des documents confidentiels, diplomatie équatorienne souhaitait assister à l’interrogatoire, ce que la Suède a refusé. Une méfiance serait aussi apparue entre Quito et Assange, le premier suspectant le second d'avoir fait du tort au pays.