Une ex-Hadopi devient responsable de la plateforme des interceptions judiciaires
De la lutte contre le téléchargement illicite sur Internet à la supervision des interceptions judiciaires.
En effet, Mireille Imbert-Quaretta vient en effet d'être nommée responsable du contrôle de la plateforme nationale des interceptions judiciaires (PNIJ). Cette annonce dans le Journal officiel daté du 1er décembre fait suite à un arrêté pris le 27 novembre par la ministre de la justice, Christiane Taubira. Son mandat durera cinq ans.
Il n'est guère surprenant de voir Mireille Imbert-Quaretta désigner à ce poste.
Outre le fait que ses obligations professionnelles au sein de la Hadopi cesseront à la fin de l'année, le domaine des interceptions ne lui est pas tout à fait étranger : elle a été déléguée générale au sein de la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS) entre 1994 et 1997, qui est remplacée aujourd'hui par la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR).
Médiatisée à partir de 2013 à la suite de la publication d'un document confidentiel présentant les objectifs de la PNIJ, la plateforme a connu de multiples retards avant sa mise en route à la mi-octobre. Opérée par Thalès, elle vise à rassembler en un lieu unique l'ensemble des écoutes des conversations téléphoniques, SMS et autres utilisations d'Internet demandées par la police judiciaire.