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Le P2P et la riposte graduée s'invitent aux sujets du bac de philo

Les lycéens ont griffonné ce jeudi matin leurs premières feuilles d'examen pour le baccalauréat 2009, avec la traditionnelle épreuve de philosophie qui ouvre chaque année à la même époque le journal de Jean-Pierre Pernaud. Cette année, le Peer-to-Peer et la riposte graduée se sont insidieusement invités dans les sujets du bac.

En section L, les lycéens avaient ainsi parmi leurs sujets "le langage trahit-il la pensée ?". Une question qui tombe à pic alors que Christine Albanel a déclaré mardi, dans un lapsus révélateur, que "nous allons continuer à nous battre contre les droits des auteurs" (voir la séance des questions au gouvernement du 16 juin, après la 55ème minute).

En section ES, les candidats P2Pistes ont pu se réjouir de découvrir cette question : "que gagne-t-on à échanger ?". Ceux des lycéens qui lisent Numerama auront pu se souvenir de cette étude universitaire néerlandaise, qui concluait que les échanges de fichiers étaient bénéfiques pour la société, aussi bien sur un plan économique que culturel. Une étude d'ailleurs confirmée ce mois-ci par l'Université de Harvard, où des chercheurs ont trouvé que les protections plus laxistes du droit d'auteur avaient bénéficié à la société. Un point supplémentaire à ceux qui auront cité le philosophe Sénèque : "un bien n'est agréable que si on le partage".

Enfin les séries S auront eu comme sujet, "est-il absurde de désirer l'impossible ?". Une question que devraient se poser tous les jours Pascal Nègre, Luc Besson, Nicolas Sarkozy ou Christine Albanel lorsqu'ils désirent supprimer le piratage de la surface du net avec une riposte graduée impossible à concilier avec les libertés fondamentales et la réalité technologique.