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Hadopi : C. Vanneste dénonce une "consternante fermeture d'esprit"

Le député UMP Christian Vanneste est furibard. Alors qu'il n'avait fait qu'une seule entorse au devoir de réserve qu'il s'était imposé, pour venir à l'Assemblée Nationale défendre avec succès un amendement amnistiant les P2Pistes poursuivis avant la mise en œuvre de l'Hadopi, la disposition adoptée par les députés a été supprimée par la Commission Mixte Paritaire. Du coup, l'ancien rapporteur de la loi DADVSI se lâche et dégaine.

Sur son blog, le député du Nord dénonce "la consternante fermeture d'esprit du Ministre (Christine Albanel, ndlr) et du rapporteur" (Frank Riester), qui s'étaient opposés à l'aministie des internautes. "Je suis attéré de voir que la Commission mixte paritaire (CMP) a annulé cet amendement, de même qu'elle a rétabli le paiement de l'abonnement internet par la famille abonnée durant sa suspension. Il s'agit là de provocations inutiles qui révèlent malheureusement l'état d'esprit dans lequel a été voté ce texte", décoche-t-il.

Se sentant libre de ne plus prendre de gants, il dénonce une "loi triplement inutile et stupide" : 1. parce qu'elle est déjà "dépassée, contournée, ridiculisée" par la pratique ; 2. parce qu'elle "s'expose à la censure du Conseil constitutionnel, et à défaut de celle-ci, elle introduit des conséquences juridiques inacceptables", 3. parce qu'elle "va dans le contexte économique et financier actuel provoquer une nouvelle dépense improductive".

Il résume : "Hadopi restera dans les mémoires, comme cette loi présomptueuse qui aura voulu atteindre l'horizon, rattraper un progrès qui ira toujours plus vite qu'elle".

Et il tacle : "Sans doute, est-ce en raison du contexte particulièrement libéral d'internet que les socialistes ont voté le texte Hadopi au Sénat et ont fait semblant de s'y opposer à l'Assemblée".

Fidèle à ses convictions libérales, le député ne veut pas de la licence globale, considérant en effet que "la solution se situe avant tout dans le marché et le contrat, seuls compatibles avec un domaine qui illustre si bien le chaos-créatif propre à la jeunesse et à notre époque, celle où le bricolage inventif d'étudiants dans un garage est à l'origine des entreprises les plus originales et les plus importantes".