Les gros acteurs du web 2.0 s'accordent pour protéger les mineurs en Europe
L'actualité s'entrechoque.
Sont particulièrement visés les risques de harcèlement en ligne, de sollicitations d'adultes à des fins sexuelles, et la divulgation involontaire d'informations personnelles. Selon l'AFP, les 17 signataires se seraient engagés à "empêcher les enfants trop jeunes d'utiliser leurs services et à placer sur leur site un bouton 'signaler un abus' accessible et simple d'emploi". Les internautes qui souhaitent utiliser ces services de réseaux sociaux devront donc obligatoirement indiquer leur âge au moment de l'inscription, et pourront se voir interdire l'accès s'ils sont trop jeunes (l'agence de presse ne précise pas la limite).
A moins de faire comme le prêtre, et de mentir sur son âge...
Par ailleurs, les sites se sont engagés auprès de la commissaire européen Viviane Redding en charge des nouvelles technologies (photo ci-dessus) à rendre bien visibles des options permettant de choisir le degré de protection de la vie privée souhaitée, en déterminant qui peut accéder aux données mises en ligne. Les mineurs seront automatiquement protégés par un profil visible uniquement par les "amis" inscrits et reconnus par l'internaute.
L'accord devra être traduit très rapidement en actes, puisque les sites se sont engagés à informer la Commission européenne des mesures prises et de la façon dont ils comptent les mettre en œuvre d'ici avril 2009. Rendez-vous est déjà pris pour faire un bilan d'étape dans un an.
L'ensemble des sites signataires sont Dailymotion, Facebook, Google/YouTube, Microsoft Europe, MySpace, Yahoo! Europe, Netlog, Arto, Bebo, Giovani.it, Hyves, Nasza-klaza.pl, One.it, Skyrock, StudiVZ, Sulake/Habbo Hotel et zap.lu.