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5 éditeurs de jeux font du chantage à 25.000 pirates présumés

L'industrie du jeu vidéo a beau être la seule des industries culturelles à voir son chiffre d'affaires progresser, certains éditeurs trouvent tout de même pertinent d'attaquer leurs propres clients et de mettre leur image de marque en péril avec des méthodes condamnables, et déjà condamnées. Reprenant les pratiques de chantage vues en France dans l'affaire Techland et qui ont depuis été sanctionnées par le Conseil de l'Ordre des avocats, cinq éditeurs de jeux vidéo prévoient d'exiger de 25.000 internautes britanniques qu'ils payent 300 livres sterling immédiatement, s'ils veulent éviter d'aller devant les tribunaux.

Atari, Topware Interactive, Reality Pump, Techland et Codemasters ont mandaté le cabinet d'avocats Davenport Lyons pour exploiter les listing d'adresses IP fournis par la société suisse Logistep, qui aux dernières nouvelles n'a plus le droit d'exercer en SuisseGrâce à une action menée devant la juridiction britannique, les cinq éditeurs ont déjà obtenu des fournisseurs d'accès à Internet les noms et adresses de 5000 internautes qui recevront une lettre de menace parce qu'ils sont suspectés d'avoir téléchargé illégalement l'un des jeux édités par les plaignants. Rappelons que dans l'affaire Techland en France, des internautes qui n'avaient téléchargé que la démo du jeu Call of Juarez avaient été inquiétés au même titre que ceux qui avaient téléchargé une version piratée du jeu...

Les éditeurs préviennent qu'ils porteront rapidement plainte contre les 500 premiers internautes qui ne répondent pas favorablement à leur lettre avec un chèque de 300 livres. Ils seront aidés dans leur chantage par une décision de la justice britannique, puisque Isabela Barwinska, une mère de deux enfants au chômage, a été condamnée à payer 16.000 livres sterling (20.200 euros environ) pour avoir téléchargé le jeu Dream Pinball de Topware...