Six mois plus tard... l'admin de OiNK n'est toujours pas mis en examen
Souvenez-vous.
"Ca n'était pas une affaire d'amis en train de partager de la musique pour le plaisir. C'était un réseau international", accusait Banks. Terreur dans les foyers.
Et depuis ? Depuis rien.
La police de Cleveland devait annoncer les chefs d'accusation officiels conter Alan Ellis en décembre 2007, mais elle avait alors demandé un premier report de deux mois pour continuer son enquête et trouver les preuves. Accordé. Elle a tout de même rendu les serveurs, en effaçant d'abord les disques durs qu'elle a copiés. En février, belote. Le délai est à nouveau été étendu à la demande de la police. Et en ce début du mois de mai, rebelotte. Le délai vient d'être encore une fois étendu, pour la troisième fois.
La police semble pédaler dans la semoule, après s'être laissée convaincre par l'IFPI et le SNEP britannique que OiNK était une organisation mafieuse sans équivalent qui méritait au moins que l'on passe les menottes aux poignets de son leader. Quelques témoignages, dont celui de Trent Reznor, sont venus relativiser la chose... Non seulement OiNK était bien une affaire d'amis en train de partager de la musique pour le plaisir, mais en plus, c'était totalement gratuit. "Si OiNK avait coûté quoi que ce soit, j'aurais certainement payé, mais il n'y a pas d'équivalent de cela dans le domaine commercial en ce moment", expliquait le leader des Nine Inch Nails, qui était un adepte de OiNK.