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60 millions de CD, et moi, et moi, et moi?

De plus en plus d'allemands téléchargent illégalement des films depuis internet sur leur ordinateur. Plus de cinq millions d'entre eux ont gravé, durant ces dernières années, 60 millions de CD contenant des copies illégales de films. Ainsi parle Johannes Klingsporn, le président de l'Union des Loueurs de Films (VdF) , dans une déclaration au magazine Focus.

Selon Jochen Tielke, le dirigeant du GVU, une société de lutte contre les violations de droits d'auteur, ce phénomène a causé la chute de 15% du chiffre d'affaire de la branche video allemande l'année dernière.
Si rien n'est fait, dit-il, alors beaucoup de videothèques devront fermer boutique dans les années à venir. 

Une étude qui en dit long

Il est assez rare de trouver des données fiables sur la copie illégale de films. Avec la rigueur qui les caractérise, nos amis d'Outre-Rhin se sont cependant attelés à la tâche et le résultat est assez édifiant.

Un institut d'études de consommation, la GFK, a effectué un sondage pour le compte de l'Institut de Production de Films Berlin (FFA) auprès de 10.000 participants.

Selon cette étude 2,4 millions d'internautes allemands ont téléchargé 15,5 millions de films, rien que pour l'année 2002. Parmi eux, 56% ont gravé des copies sur CD, 8% sur DVD, et 23% déclarent chercher des films avant leur sortie en salle. Leur age varie de 10 à 29 ans.

Et ce n'est pas fini?

Les progrès de la technique aidant, cette tendance devrait s'accroître fortement dans le futur. En effet, les techniques de compression gagnent en efficacité, donnant des copies de meilleure qualité ; le haut-débit progresse fortement et les ventes de graveurs devraient, selon Philips, quintupler dans les années à venir.

Etrangement, les différents intervenants ne mentionnent pas le P2P dans leurs propos et se bornent à constater que la sainte trilogie DivX, ADSL et graveur, a encore de beaux jours devant elle. Malheureusement, ce serait, si les chiffres et les conclusions sont exacts, au détriment non pas des majors, mais des petits exploitants de salle de location vidéo.