Carla Bruni et Nicolas Sarkozy se sont rencontrés grâce aux pirates !
Finalement, Nicolas Sarkozy va finir par l'aimer, ce Far West qu'est le piratage sur Internet.
Cette liaison personnelle apportera en tout cas un éclairage particulier à la future loi qui doit être présentée à l'Assemblée Nationale pour mettre en œuvre les solutions de l'accord Olivennes. Voici ce que disait Carla Bruni pour critiquer le Parlement, qui avait voté le début la licence globale fin 2005, avant d'être contraint à se rétracter sous la pression du gouvernement : "Aujourd'hui, voler devient un droit. Cette légalisation est une grande braderie. (...) Des premiers disques comme le mien, qu'on est pas sûr de vendre, ça n'existera plus". On imagine sans peine que son avis n'a pas changé depuis, comme le démontre sa présence à la présentation du rapport Olivennes. L'artiste préfère la répression aux solutions de compromis façon licence-globale.
On ne pourra en tout cas pas suspecter une des quatre majors d'avoir envoyé Carla Bruni dans les bras du Président pour en faire la James Bond girl de la lutte anti-piratage - ce qui serait une vision tendrement romanesque du lobbying. L'artiste est éditée chez "Naïve", l'un des principaux labels indépendants français.