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Les détaillants britanniques réclament l'abandon des DRM

L'Association des Revendeurs de Loisirs (Entertainment Retailers Association, ERA), qui représente les détaillants britanniques qui vendent de la musique à la fois dans des magasins physiques et des boutiques en ligne, supplie l'ensemble des maisons de disques de laisser véritablement tomber les DRM. Kim Bayley, la directrice générale de l'Association, estime que toutes les protections anti-piratage réclamées par les labels "freinent la croissance et marchent contre l'intérêt du client". "Actuellement, [les DRM] repoussent simplement les consommateurs", se plaint Bayley, qui voit arriver avec angoisse le dernier trimestre de l'année, traditionnellement le plus fort pour les vendeurs de musique (il représente plus de 40 % du chiffre d'affaires annuel).

Selon des chiffres communiqués récemment, le Britannique moyen n'aurait acheté que trois chansons sur Internet ces trois dernière années. En tout, 150 millions de titres numériques ont été achetés ces trois dernières années. C'est moins de 79 pences par an et par habitant.

Des quatre majors de l'industrie du disque, qui se partagent 85 % du marché mondial, seule EMI a pour le moment pris la décision d'abandonner totalement les protections techniques sur les fichiers musicaux. Universal devrait rapidement suivre, après avoir amorcé le mouvement avec Amazon. Warner et Sony BMG, en revanche, continuent de manifester leur hostilité au format MP3 sans DRM. Pourtant, la boutique en ligne 7Digital indique que les fichiers musicaux sans DRM se vendent quatre fois mieux que ceux avec protection. Sans indiquer de chiffre précis, EMI a reconnu que l'abandon des DRM lui avait sensiblement permis d'augmenter ses ventes et ses parts de marché numériques.

Le numérique ne compensera pas la baisse des CD d'ici 2012

Selon un rapport de Jupiter Research sur ses prévisions du marché musical aux Etats-Unis entre 2007 et 2012, les ventes de fichiers numériques ne devraient pas compenser la chute du marché du CD ces cinq prochaines années, malgré un chiffre d'affaires numérique appelé à monter à 3,4 milliards de dollars. Le marché devrait globalement continuer à diminuer, mais le numérique devrait toutefois être le seul secteur à croître.