Exclusif : lancement de la Bourse de la Musique Zikpot.fr (v2)
Ils sont des dizaines voire des centaines de milliers d'artistes à s'auto-produire en profitant désormais de l'accès direct au public que permet Internet.
C'est dans cet esprit que naissent actuellement de plus en plus d'initiatives innovantes, qui donnent aux internautes un rôle à mi-chemin entre l'investisseur financier et le directeur artistique. Sellaband et ArtistShare avaient montré la voie aux Etats-Unis, suivie par MyMajorCompany ou, en France, par Spidart. Si vous avez le sentiment d'avoir mis la main sur une future star de la chanson, vous pouvez miser de l'argent sur elle pour l'aider à financer son album, et remporter la mise en partageant demain les fruits de sa réussite. Nous y consacrerons bientôt un dossier complet.
Zikpot, dont la version 2 sera lancée officiellement demain vendredi, s'inspire de ces principes, mais leur donne une orientation ludique et sans échange d'argent à travers une parodie de la Bourse. Leur "Bourse Musicale" permet de miser une monnaie virtuelle, le i$ (idole-art), pour faire monter la cote d'un artiste, ou au contraire de vendre ses "parts", pour le faire redescendre ou empocher la mise. Un bandeau des cotations défile d'ailleurs en permanence dans le haut du site, pour découvrir les plus fortes hausses du moment. Plus l'artiste se fait connaître et gagne en valeur boursière, plus la mise de départ est fructifiée. Tout comme à la Bourse, il est donc possible de miser sur des valeurs montantes sûres comme Mika ou Amy Winehouse, mais aussi et surtout de prendre des risques sur des artistes inconnus auxquels vous croyez, dont vous allez vouloir assurer la promotion pour faire monter leur valeur.
Créé par quatre anciens employés de Hewlett Packard, Zikpot est donc un service gratuit qui n'implique donc aucune transaction réelle d'argent, mais permet toutefois d'échanger ses i$ contre des cadeaux en rapport avec la musique (baladeurs MP3, places de concerts, matériel audio, CD...). Ses fondateurs misent sur la publicité pour générer des revenus, mais aussi sur des services annexes comme des SMS, sonneries, ventes de CD ou abonnements à des services de promotion pour les artistes et d'informations pour les utilisateurs.
L'avenir de la découverte musicale dans un monde de P2Pistes communistes passe-t-elle par cette forme virtuelle de capitalisme ? Dites-nous votre avis !